Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
jeudi 29 octobre 2009
Poésie. L'amour-poème
jeudi 22 octobre 2009
Contre. Henri Michaux Transmis par Christian Cazals
mercredi 21 octobre 2009
Retour à Kaboul / Christian Cazals
Etrange réveil
Ce matin il pleut.
Nuages bas.
Vent soufflant sur les rochers.
Chant sinistre dans les cheminées et les anfractuosités des portes et des murs.
La radio, nasillarde à souhait, m'apprend le départ de trois réfugiés afghans.
Retour à Kaboul.
Certainement pays de cocagne puisque paraît-il on ne risque rien.
Nous apprend le ministère.
Le trouble s'installe en moi.
« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »
Et le vol charter, escale à Bakou, est en approche de Kaboul.
Et puis ce sera pour ces étranges visiteurs, la recherche de leur famille
peut-être décimée,
d'un travail
d'un logement,
d'amis incertains.
Le Royaume Unis n'est pas en reste.
Vingt quatre voyageurs.
Le trouble s'installe en moi.
Mon café vient de bouillir.
« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »
©2009
Ecrit de Jan Petrus. Source BNF. fr
Roger Ballen, photographe sud-africain né à New York en 1950, est géologue de formation. Sa mère, Adrienne Ballen, tout d’abord collaboratrice de Magnum, ouvrit une galerie de photographie à New York. À vingt-trois ans, diplômé de Berkeley, il quitte New York et voyage à travers le monde, le plus souvent par voie de terre. C'est d'abord l'Asie, le Cap, via le Caire. Après un an et demi passé en Afrique du Sud, il regagne les États-Unis en 1977, y termine un premier livre de photographies, Boyhood et passe son doctorat en philosophie en 1981. Ballen retourne ensuite en Afrique du Sud et sillonne plus de 100 000 km, à la recherche de minerais. Muni d'un Rolleiflex SLX format 6x6, il photographie les petites villes qu'il traverse. Il publie son second livre Dorps, en 1985 puis sur le même sujet, Platteland en 1994 et Outland en 2001. Ses ouvrages firent tout d'abord naître une forte polémique, mais son œuvre est désormais reconnue et exposée aux États-Unis et en Europe. En 1995, il est lauréat du Prix des Rencontres internationales de la photographie d'Arles. Son dernier ouvrage, Shadow Chamber, paru en novembre 2005, montre une évolution de sa thématique. Les modèles sont saisis dans leur décor quotidien, et la profonde coopération entre l'artiste et eux aboutit à un type particulier de photographie mise en scène. Si une allusion à leur condition sociale et économique est inévitable, le but n'est pas un constat ou une critique, mais leur appropriation de l'univers plastique qu'ils engendrent et du mouvement créateur dont ils sont les acteurs.
Dans les préfaces de ses livres Dorps et Platteland Roger Ballen donne les clés de sa démarche photographique. Il y raconte sa rencontre avec cet univers, décrit le mode de vie et l’habitat des individus qu'il a photographiés et comment il en est venu à élaborer ses portraits.
Lire la préface de Dorps Lire la préface de Platteland