Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
dimanche 19 juin 2011
samedi 18 juin 2011
LEOPOLD SEDHAR SENGHOR
![]() |
Sculpture d'Ousmane SOW |
Nous avons ceint nos reins, affermi les remparts de notre cœur, nous avons repoussé lances et roses.
vendredi 17 juin 2011
LA ROCHE LUISANTE.©boucherif
La roche luisante ferme l’entrée de la grotte.
Poussée elle roule jusqu’au lac pourpre - luminosité des poissons aveugles -
Interrompt sa course sur le sable noir boursouflé de braises.
Le feu du ventre de la terre,
Le ventre maternel.
Cramoisi crépitant.
L’homme velu,
Les yeux percent l’ombre, le sombre, le noir absolu,
La voûte du pied s’imprime et laisse une forme plate, fumante,
Étrange énergie parcourant le rachis,
KUNDALINI
Lovée dans le profond.
L’homme velu s’accroupit
Les braises chauffent le sexe chaleur projetée vers le haut,
IL APPROCHE LA MAIN
PEUT-ÊTRE UNE CARESSE,
DOULEUR.
La peau se flétrit
Un geste instantané
Un cri
L’écho transmet la souffrance aux murailles humides de la grotte.
Le feu et son énergie puissante
Repousse l’intrus, le met en garde.
Dans le secret des failles,
Des gouffres profonds
Le feu du ciel
Pénètre
Fouaille la roche jusqu’à l’incandescence
Le mica renvoie le feu céleste
Une flamme sur du bois, branches anciennes charriées par le torrent,
Desséchées.
Le premier feu.
Les murs de la grotte apparaissent, lisses,
Vierges.
Il sent cette énergie qu’il croit venir de la terre, qu’il récupère dans une coupe d’argile. Qu’il entretient.
Il apprendra à maitriser, cette puissante source dans laquelle il s’abreuve.
Il va la créer.
La protéger.
La transmettre.
A la fin de ses jours il y pénètre.
C’est le départ vers l’immensité, la luminosité des astres. De ce contact va naître la réflexion.

jeudi 16 juin 2011
Message d'Agnès (Croukougnouche). Témoignage.
Nous sommes descendus , printemps 1993, jusqu'à Ziguinchor , en taxi brousse collectif, depuis Dackar, il n' y avait pratiquement aucun touriste,vu le contexte , et à l'arrivée , nous avons été fouillés près d'un blindé par des militaires armés... malgré cette ambiance , ce fut un séjour très riche , nous avions logé dans un "campement" local et en gardons un souvenir très fort.
La jeune fille à la calebasse |
15 juin 2011 14:38
mercredi 15 juin 2011
REGARD SUR LA CASAMANCE
ZIGUINCHOR (Sénégal) — Le conflit "oublié" de Casamance, apparu en 1982, peine à trouver une solution après avoir ruiné l'économie de cette région du sud du Sénégal et fait des milliers de morts, malgré plusieurs accords de paix entre Dakar et la rébellion, signés et aussitôt caducs.
"Tout le monde est fatigué de ce conflit. Il y a un manque de volonté politique pour le résoudre. Certains, qui sont impliqués dans les négociations, s'en servent pour faire fortune ou comme tremplin politique", affirme un médiateur entre le gouvernement sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, a connu ces derniers mois une recrudescence des violences, avec des affrontements entre l'armée et les rebelles.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires depuis 1982, mais aucun bilan précis n'est disponible. "Nous avons perdu plus d'une dizaine d'hommes depuis décembre", reconnaît une source militaire à Ziguinchor.
Tout commence le 26 décembre 1982 dans cette ville, la principale de Casamance, par une répression d'une manifestation du MFDC qui fait des morts.
Quelques jours plus tard, des éléments du MFDC créent "Atika", la branche armée du mouvement rebelle.
Le MFDC dénonce la "confiscation des terres des autochtones au profit de populations du nord du Sénégal et d'hôteliers, les brimades de l'administration sénégalaise et le mépris culturel" contre les Casamançais.
"On est aujourd'hui dans une situation de ni guerre, ni paix, malgré la volonté de paix affichée par les parties belligérantes", affirme Ibrahima Kâ, un responsable d'ONG à Ziguinchor.
"C'est l'accalmie depuis deux mois. L'armée a renforcé sa présence" près de la frontière gambienne où la plupart des attaques ont eu lieu depuis décembre, note un responsable militaire à Ziguinchor.
Dakar a rompu en février ses relations diplomatiques avec l'Iran qu'il a accusé d'avoir livré des armes aux rebelles indépendantistes.
Le gouvernement sénégalais et le MFDC disent aujourd'hui être disposés à des négociations de paix. Les dernières se sont tenues à Foundiougne (centre du Sénégal) en février 2005, après des accords de paix signés notamment en 1991 à Cacheu (Guinée-Bissau) et à Ziguinchor en décembre 2004.
Des assises internes pour réunifier une rébellion divisée en plusieurs factions civiles et militaires ont été plusieurs fois annoncées et repoussées.
Les divisions du mouvement qui se sont amplifiées depuis la mort en décembre 2007 de son leader historique, l'abbé Diamacoune Senghor, rendent d'autant plus difficiles ces négociations, selon les observateurs.
"Le marasme économique est général. La crise a découragé beaucoup d'investisseurs", affirme Pascal Ehemba, président de la chambre de commerce de Ziguinchor. "Le taux de remplissage des hôtels dans la région de Ziguinchor est de 15 à 20%", selon M. Ehemba.
Le tourisme, une des principales activités, souffre aussi de l'enclavement de la région qui s'est accentué depuis l'arrêt en avril 2009 d'Air Sénégal International (ASI), qui était une propriété de l'Etat du Sénégal et de la Royal Air Maroc (RAM).
Les mines antipersonnel, qui ont officiellement fait 776 victimes depuis le début du conflit, empêchent les agriculteurs d'aller dans les rizières et vergers de cette région dotée de fortes potentialités productives.
Des milliers de personnes fuyant la guerre se sont réfugiées en Guinée-Bissau et en Gambie. Des milliers d'autres se sont déplacées.
"En 30 ans, on a fait du surplace. L'armée n'a pas été vaincue et n'a pas vaincu le MFDC", résume Oumar Diatta, auteur d'un livre sur le conflit casamançais.
"Tout le monde est fatigué de ce conflit. Il y a un manque de volonté politique pour le résoudre. Certains, qui sont impliqués dans les négociations, s'en servent pour faire fortune ou comme tremplin politique", affirme un médiateur entre le gouvernement sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, a connu ces derniers mois une recrudescence des violences, avec des affrontements entre l'armée et les rebelles.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires depuis 1982, mais aucun bilan précis n'est disponible. "Nous avons perdu plus d'une dizaine d'hommes depuis décembre", reconnaît une source militaire à Ziguinchor.
Tout commence le 26 décembre 1982 dans cette ville, la principale de Casamance, par une répression d'une manifestation du MFDC qui fait des morts.
Quelques jours plus tard, des éléments du MFDC créent "Atika", la branche armée du mouvement rebelle.
Le MFDC dénonce la "confiscation des terres des autochtones au profit de populations du nord du Sénégal et d'hôteliers, les brimades de l'administration sénégalaise et le mépris culturel" contre les Casamançais.
"On est aujourd'hui dans une situation de ni guerre, ni paix, malgré la volonté de paix affichée par les parties belligérantes", affirme Ibrahima Kâ, un responsable d'ONG à Ziguinchor.
"C'est l'accalmie depuis deux mois. L'armée a renforcé sa présence" près de la frontière gambienne où la plupart des attaques ont eu lieu depuis décembre, note un responsable militaire à Ziguinchor.
Dakar a rompu en février ses relations diplomatiques avec l'Iran qu'il a accusé d'avoir livré des armes aux rebelles indépendantistes.
Le gouvernement sénégalais et le MFDC disent aujourd'hui être disposés à des négociations de paix. Les dernières se sont tenues à Foundiougne (centre du Sénégal) en février 2005, après des accords de paix signés notamment en 1991 à Cacheu (Guinée-Bissau) et à Ziguinchor en décembre 2004.
Des assises internes pour réunifier une rébellion divisée en plusieurs factions civiles et militaires ont été plusieurs fois annoncées et repoussées.
Les divisions du mouvement qui se sont amplifiées depuis la mort en décembre 2007 de son leader historique, l'abbé Diamacoune Senghor, rendent d'autant plus difficiles ces négociations, selon les observateurs.
"Le marasme économique est général. La crise a découragé beaucoup d'investisseurs", affirme Pascal Ehemba, président de la chambre de commerce de Ziguinchor. "Le taux de remplissage des hôtels dans la région de Ziguinchor est de 15 à 20%", selon M. Ehemba.
Le tourisme, une des principales activités, souffre aussi de l'enclavement de la région qui s'est accentué depuis l'arrêt en avril 2009 d'Air Sénégal International (ASI), qui était une propriété de l'Etat du Sénégal et de la Royal Air Maroc (RAM).
Les mines antipersonnel, qui ont officiellement fait 776 victimes depuis le début du conflit, empêchent les agriculteurs d'aller dans les rizières et vergers de cette région dotée de fortes potentialités productives.
Des milliers de personnes fuyant la guerre se sont réfugiées en Guinée-Bissau et en Gambie. Des milliers d'autres se sont déplacées.
"En 30 ans, on a fait du surplace. L'armée n'a pas été vaincue et n'a pas vaincu le MFDC", résume Oumar Diatta, auteur d'un livre sur le conflit casamançais.
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dimanche 12 juin 2011
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