Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 30 septembre 2008

Le Nourrisson.

En 395, alors qu'ils se trouvaient dans la Sainte Chapelle de Candes, Saint BRICE déclara: - Martin est un radoteur. Saint Martin s'approcha de Saint Brice. Il lui dit : - Eloigne-toi ! Eloigne-toi ! Mes oreilles sont trop près de ta bouche pour que tu parles. Malgré cela, après la mort de Martin, Brice fut élu évêque par la communauté de Tours. les ombres errantes, Pscal Quignard.

dimanche 28 septembre 2008

L'oriflamme

L'Oriflamme.
Une oriflamme
La toison rougeoyante parsemée
de pierres bleues
d'épines sanglantes
Fendue verticalement
elle se dresse à l'horizon
appelle le guerrier
lui fait courber la tête
jouit de sa force de bête
et le laisse pantois.
Dans l'ombre des charniers
Des vallons bouleversés
Des ferrailles étalées.
Seul l'homme peut ainsi se courber.

jeudi 25 septembre 2008

mercredi 24 septembre 2008

L'Equipe

J'ai d'étranges amis Un juif, un Berbère, un Hottentot, Un arabe, un Indien, un Zoulou Un métis de je ne sais qui D'on ne sait où Ils trouvent Je ne sais comment A s'entendre sur des mots graves En s'esclaffant des rixes vaines J'ai des amis étranges N'est ce pas? Malick Fall / Poète du Sénégal

mardi 23 septembre 2008

Le Sénat

Nous profitons de notre blog pour vous recommander l'ouvrage des journalistes Robert Colonna d'Istria et Yvan Stefanovitch sur l'Assemblé des privilèges, enquète sur la cité interdite. "Le Sénat. Enquète sur les superprivilégiés de la République"

Le Désert

L'ombre développe une langue de sable. Des cris, des gestes, des chevelures arrachées et du sang répandu. L'ombre s'étend aux pieds de la forteresse, rouge, de briques ajoutées, rongées par le vent. L'ombre se répand sur le sable sec, par endroit l'herbe jaunit et les sources se tarissent. Un guerrier fume au sommet d'un minaret. Son corps exhale l'odeur acre de la peur et du crime. Nous n'entendons plus le chant des oiseaux, perruches colorées, bariolées de sang.