Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog.
EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
La nudité chez l’acteur, le Modèle, est essentielle. La liberté, de mouvement, avec laquelle il monte sur scène et donne à voir son corps, pas obligatoirement beau, nous le montre dans toute la vérité de ce qu’il veut signifier, Lui ou Elle, charnellement, sans atours et sans masques, dans une scène ou la note fausse retentirait dans cette symphonie si un vêtement, même minuscule était ajouté, ostensiblement placé pour cacher un sexe, la pointe d’un sein, une touffe de poils. Un foulard enveloppant la chevelure, touche érotique du visage féminin serait peut-être superflu.
Aucun tabou dans l’approche du mouvement qui se doit être le plus naturel possible.
Ne nous y trompons pas. Cela ne veut pas dire que l’acteur ou l’actrice se doit d’évoluer sur scène dans le plus simple appareil en exhibant avec un certain plaisir ses attributs sexuels, qu’il assouvisse ses désirs et ses plaisirs devant un parterre de voyeurs, qu’il hurle sa jouissance comme il le ferait dans le secret de l’alcôve.
Rien de tout cela.
L’absence de vêtements est un costume.
La forme de son corps, ses qualités esthétiques, ses défauts, ses beautés et ses laideurs, un matériau qu’il utilise pour exprimer ses colères, ses joies, ses désirs.
Et le texte en exergue, proféré, hurlé, à la recherche d’une vérité originelle.
Les paroles de Lucie, c’était comme un lâcher de pigeons.
De pigeons blancs. Je les regardais monter dans le bleu du ciel ;
la lumière jouait sur leurs plumes.
Par trois, par six, par dix, ils tournaient,
ils filaient dans toutes les directions.
Et ces mouvements d’ailes ! ?
Alors, vous ne répondez pas? dit-elle.
Moi, j’admirais, j’étais charmé.
Comment ? il fallait écouter aussi ! Et répondre.