Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

jeudi 29 octobre 2009

Poésie. L'amour-poème

L'amour-poème Je rêve, je nous vois: deux gazelles paissant, Sur des lieux écartés, les prairies de h'awdhân. Je rêve, je nous vois au désert: deux colombes Volant vers notre nid à l'heure où la nuit tombe. Deux poissons dans les flots: je rêve et crois nous voir Lorsque la grande mer nous berce avec le soir. Je rêve, je nous vois: ma vie, ta vie, ensemble! Je vois, je rêve et la mort même nous rassemble Sur le lit du tombeau, côte à côte couchés. Retraite loin du monde, ô tombe bien cachée! Nous y verrons, ressuscités, la vie nouvelle, L'univers réuni, la rencontre éternelle. Majnun Laylâ. (Qays ibn-al Mulawwah)

jeudi 22 octobre 2009

Gnosiennes N°1 Erick Satie. Spectacle sur H. Michaux

Contre. Henri Michaux Transmis par Christian Cazals

C'était le premier spectacle poétique de mon parcours chaotique de comédien. Année 1964. Je vous livre à mon tour ce texte magnifique, fort, et qu'il est nécessaire de lire en ces temps difficiles et d'interrogations quotidiennes.
CONTRE " Je vous construirai une ville avec des loques, moi, Je vous construirai sans plan et sans ciment un édifice que vous ne détruirez pas Et qu'une espèce d'évidence écumante soutiendra et gonflera. Qui viendra vous braire au nez, et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos Arts Arabes et de vos Mings. Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard et du son de peau de tambour. Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes, Des forteresses faites exclusivement de remous et de secousses, Contre lesquels votre ordre multimillénaire et votre géométrie Tomberont en fadaises et galimatias et poussières de sable sans raisons. Glas! Glas!Glas! Sur vous tous! Néant sur les vivants! Oui! je crois en Dieu! Certes il n'en sait rien. Foi, semelle inusable pour qui n'avance pas. ô monde, monde étranglé, ventre froid! Même pas symbole, mais néant! Je contre! Je contre! Je contre et te gave de chien crevé! En tonnes, vous m'entendez, en tonnes je vous arracherai Ce que vous m'avez refusé en grammes! Le venin du serpent est son fidèle compagnon. Fidèle! Et il l'estime à sa juste valeur. Frères. Mes frères damnés, suivez moi avec confiance, Les dents du loup ne lâchent pas le loup. C'est la chair du mouton qui lâche. Dans le noir nous verrons clair, mes frères! Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite! Carcasse! où est ta place ici? Gêneuse! Pisseuse! Pots cassés! Poulie gémissante! Comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes! Comme je vais t'écarteler!"

mercredi 21 octobre 2009

Retour à Kaboul / Christian Cazals

Etrange réveil

Ce matin il pleut.

Nuages bas.

Vent soufflant sur les rochers.

Chant sinistre dans les cheminées et les anfractuosités des portes et des murs.

La radio, nasillarde à souhait, m'apprend le départ de trois réfugiés afghans.

Retour à Kaboul.

Certainement pays de cocagne puisque paraît-il on ne risque rien.

Nous apprend le ministère.

Le trouble s'installe en moi.

« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »

Et le vol charter, escale à Bakou, est en approche de Kaboul.

Et puis ce sera pour ces étranges visiteurs, la recherche de leur famille

peut-être décimée,

d'un travail

d'un logement,

d'amis incertains.

Le Royaume Unis n'est pas en reste.

Vingt quatre voyageurs.

Le trouble s'installe en moi.

Mon café vient de bouillir.

« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »

©2009

Ecrit de Jan Petrus. Source BNF. fr

Roger Ballen, photographe sud-africain né à New York en 1950, est géologue de formation. Sa mère, Adrienne Ballen, tout d’abord collaboratrice de Magnum, ouvrit une galerie de photographie à New York. À vingt-trois ans, diplômé de Berkeley, il quitte New York et voyage à travers le monde, le plus souvent par voie de terre. C'est d'abord l'Asie, le Cap, via le Caire. Après un an et demi passé en Afrique du Sud, il regagne les États-Unis en 1977, y termine un premier livre de photographies, Boyhood et passe son doctorat en philosophie en 1981. Ballen retourne ensuite en Afrique du Sud et sillonne plus de 100 000 km, à la recherche de minerais. Muni d'un Rolleiflex SLX format 6x6, il photographie les petites villes qu'il traverse. Il publie son second livre Dorps, en 1985 puis sur le même sujet, Platteland en 1994 et Outland en 2001. Ses ouvrages firent tout d'abord naître une forte polémique, mais son œuvre est désormais reconnue et exposée aux États-Unis et en Europe. En 1995, il est lauréat du Prix des Rencontres internationales de la photographie d'Arles. Son dernier ouvrage, Shadow Chamber, paru en novembre 2005, montre une évolution de sa thématique. Les modèles sont saisis dans leur décor quotidien, et la profonde coopération entre l'artiste et eux aboutit à un type particulier de photographie mise en scène. Si une allusion à leur condition sociale et économique est inévitable, le but n'est pas un constat ou une critique, mais leur appropriation de l'univers plastique qu'ils engendrent et du mouvement créateur dont ils sont les acteurs.

Dans les préfaces de ses livres Dorps et Platteland Roger Ballen donne les clés de sa démarche photographique. Il y raconte sa rencontre avec cet univers, décrit le mode de vie et l’habitat des individus qu'il a photographiés et comment il en est venu à élaborer ses portraits.

Lire la préface de Dorps Lire la préface de Platteland

dimanche 18 octobre 2009

Oui, mais qui sait...

Oui, mais qui sait... Les embûches de la route le singe qui s'agrippe et saute impromptu la girafe au trot enlevé précédant l'automobile mythologique et le noble léopard étendu sur le bas coté cet étrange marcheur un sac sur la tête les pieds nus et rouge sombre le corps d'ébène luisant. oui mais qui sait... énigmatique progression dans le désert aventure d'un jeu de piste. et peut-être la mort en fin de parcours. méditation.

samedi 17 octobre 2009

Frontières Botswana/Namibie

"Après la frontière filez sans tarder sur Windhoek". Ces quelques mots de Fausta prononcés d'une voix dure et qui n'admet pas de discussion change l'atmosphère bon enfant du véhicule. Fausta est maintenant inquiète et troublée. Elle si glamour et pétillante comme le champagne des Fêtes Vénitiennes devient sévère. Elle serre nerveusement l'écharpe de soie qui lui sert de protection quand la route devient trop poussiéreuse. Son regard se perd dans l'immensité du désert. Ben vient de bifurquer et s'engage sur une route parsemée de nids de poule. Bientôt Buitepos le poste frontière. Silence dans l'habitacle. Visages fermés. Fausta se souvient de ce texte énigmatique prononcé sur le portable confié dans la boîte de nuit. En particulier des derniers mots " elle a les seins en forme de poire". Érotisme de pacotille grogne t- elle en haussant les épaules. Elle ferme les yeux et se laisse bercer par le ronron du moteur. La mécanique fonctionne. Quelle chance!! Ben fonce en direction du poste qui bientôt apparaît au détour de la route , sur une vaste esplanade encombrée de camions surchargés, de véhicules légers rafistolés, d'enfants quêtant pour les marabouts étalés aux terrasses de bistrot, de militaires, l'arme dangereusement pointée vers le quidam égaré dans cette foule jacassante. Sans plus tarder il prend les papiers officiels de Fausta, son passe personnel et se dirige vers une cahute de planches disjointes et de tôles rouillées assemblées à la va vite. Le temps de donner des explications fumeuses sur le voyage, de débourser quelques cents et notre équipage reprend la route après un petit stop au poste de Namibie. Ben compte respecter son horaire. Il fonce en écoutant attentivement son moteur et en jetant des regards inquiets sur le rétroviseur brisé en deux. Fausta est réveillée, dérangée qu'elle fut par les arrêts et les discours de cette population bigarrée avec les militaires et d'étranges personnages hautains, un dossier sous le bras. Certainement des "officiels des douanes". Elle a eu le temps de s'apercevoir de l'absence d'affiches de recherche. Gianfranco a déjoué tous les pièges. Il doit courir vers la grande ville. Elle sent le courage revenir, se glisser en elle, se lover dans sa tête, et déployer une immense fleur blanche dans son cerveau. Un léger sourire sur ses lèvres. Ses joues se détendent. Les yeux se ferment à nouveau. En fin de journée Windhoek et, elle en est sûre, Gianfranco certainement attablé dans un bar, discutant avec deux ou trois comparses. Et puis ce sera la nuit, nuit africaine, les insectes et leurs chants multiples , les oiseaux, et dans le lointain les animaux sauvages venus du désert. Une longue étreinte dans la chaleur tropicale.

jeudi 15 octobre 2009

Innondations au Sénégal et à Dakar

SENEGAL-CULTURE-SOCIAL

Un jeune peintre veut exposer la souffrance indicible des victimes des inondations

08/10/2009 16:56 GMT

Dakar, 8 oct (APS) - Le peintre sénégalais Jean-Luc Badiane, 29 ans, projette d’organiser, en début novembre prochain, une exposition au Centre culturel Blaise Senghor, en hommage aux sinistrés des dernières inondations enregistrées au Sénégal et à Dakar en particulier.

Par ce biais, a expliqué le jeune peintre à l’APS, il espère refléter à travers son art la souffrance insoutenable devenue presque banale de populations de la banlieue dakaroise notamment qui ont vu leurs maisons emportées par les eaux du fait des intempéries.

A l’appui de son projet, Jean-Luc Badiane a évoqué le désarroi de citoyens, selon lui, laissés à eux-mêmes ou presque, privées de tout et surtout du minimum vital, nécessaire pour survivre. A défaut d’avoir une vie décente qui ne serait que rêve dans ces localités où ils pataugent dans des eaux tout sauf bienfaitrices.

Se présentant lui-même comme un habitant d’une banlieue dakaroise meurtrie et défigurée bien avant ces intempéries, Jean-Luc badiane a indiqué que ses peintures tenteront de raconter par le menu un désastre qui, selon lui, n’est pas perçu comme il devrait l’être par le reste de la population, comme par les autorités d’ailleurs.

Peintre de ‘’la galère’’ et des ‘’difficultés sociales’’, surtout des jeunes, Badiane parle tout aussi bien, avec émotion, de ces pères de familles désemparés d’impuissance, devant le spectacle triste de leurs maisons abandonnées du fait des eaux.

’’Pour un père de famille, ça fait mal’’, commente l’artiste, qui ne croit pas si bien dire, si l’on sait que ces mêmes chefs de ménages ont l’obligation, par tous les moyens, de subvenir en même temps aux besoins de leurs progénitures, dans un contexte général marqué par les difficultés sociales et la crise ambiante.

Mais l’artiste ne compte pas s’arrêter là, puisqu’il envisage d’organiser, en début 2010, une seconde exposition à la galerie Le Manège, sur le thème des ‘’difficultés sociales’’ auxquelles les populations sont confrontées de façon générale. Cette dernière manifestation pourrait être collective, mais pourrait servir à l’occasion de lien entre les différentes préoccupations d’artiste.

En fait, Jean Luc Badiane dit être surtout inspiré par les difficultés vécues par les populations, à Dakar, où il réside, et en Casamance, sa région d’origine fortement présente dans ses tableaux, à travers les affres de la guerre et la désolation née du conflit armée dans cette région du sud du pays.

Dès sa sortie en 2002 des ateliers ‘’Sow arts et Déco’’ où il a été initié à la peinture, Jean-Luc Badiane s’est attaqué, en rapport avec sa région d’origine, au thème du drame de la guerre et de la nécessité de la paix.

’’Le peuple casamançais souffre’’, dit-il, en citant les braquages, les déplacements récurrents de populations fuyant les conséquences d’une situation de ni guerre ni paix, ainsi que les ravages des mines antipersonnel.

A cet effet, il a organisé sa première exposition au centre culturel Balise Senghor, en 2006.

BK/CTN

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lundi 12 octobre 2009

Pendant mon absence transportez vous sur le blog "Petites histoires sans importance" croukougnouche.blogspot.com c'est la semaine du goût. Recettes de confitures coing.coing, de tartes et de crèmes, de fruits merveilleusement apprêtés. c'est virtuel. avant de titiller vos papilles. Jan Petrus

dimanche 11 octobre 2009

Stage de Danse au Renard Mesquin par Josy Corrieri

Stage de « danse improvisation » samedi 7 et dimanche 8 novembre 2009 au Renard Mesquin, à Carsan animé par Josy Corrieri de la compagnie KKuéte Laissez la danse s'emparer de vous, porté par la magie de la voix de Josy, dansez avec des voiles, tissus, fleurs : Stage : 20 € / jour ­ 3 heures de danse le matin Adhésion : 2 € ­ Après­midi libre ( ballade en forêt, cueillette de champignons, vélo,farniente, musique...) En option: Repas : 6€ Hébergement possible (dortoir chauffé + douche + WC). Petit déjeuner : 4 € Possibilité de venir 1 jour ou 2 jours. Contacts : 06 30 85 86 57(Brigitte) ou 06 20 71 57 42 (Josy) brigitte.pujuguet.@laposte.net josy.corrieri@club­internet.fr Le Renard Mesquin 15 , chemin les Bonis à Carsan (Gard)

samedi 10 octobre 2009

Prix Nobel de la Paix

Nous félicitons le Président Obama pour son extraordinaire succès et lui demandons de participer activement aux efforts que font certains pays pour l'éradication des bombes à fragmentations et des engins explosifs dispersés sur les territoires d'Afrique. Ces engins sont de véritables dangers pour les populations et en particulier les enfants. Nous insistons sur le fait que les Etats Unis n'ont pas encore signé le traité qui interdit la construction de ces bombes.
Christian CAZALS/ cazals.christian@gmail.com/ christian.cazals1@sfr.fr/ facebook

vendredi 9 octobre 2009

In the mood for love

Méditation en ces temps de coups bas et d'hystérie médiatico politique.

mercredi 7 octobre 2009

Ben.Bodyguard.

Ca lui arrive de penser. Un peu trop avec ses poings ou son Smith et Wesson mais il a choisi cette vie qu'il trouve aventureuse et pleine de rebondissements. Chauffeur de taxi et à l'occasion "bodyguard". L'ancien loubard des faubourgs de Soweto, ancien gorille d'un dictateur africain corrompu mais surtout de sa compagne, sculpturale beauté black posant pour les magazines de mode et tournant dans des films légèrement pornos, met toute son ardeur et ses compétences internationales au service de ses patrons du moment. Il a beaucoup d'attention pour Fausta. La noblesse de son regard distant mais profondément voluptueux en font un personnage exceptionnel aux yeux de Ben. La distance qui existe entre la rudesse de Gianfranco, peut-on même dire l'animalité? et la beauté irréelle de Fausta le trouble. D'ailleurs il ne comprend pas trop les rapports qui existent entre elle et son patron. Mais le salaire est bon alors aucune hésitation. Dévoué corps et âme il conduit en sifflotant, se joue des dunes et des rochers épars sur la piste; de temps à autre il prend sa gourde de liquide mystérieux et ingurgite une rasade en se tournant vers Fausta . Il lui décoche un magnifique sourire en montrant ses superbes dents blanches au collet jauni par la nicotine. Il roule vraiment en solitaire. Peu de véhicules. Surtout des bêtes à corne, des gazelles fragiles et souples sur leurs pattes, le bruit infernal du moteur couvre les rugissements des derniers lions africains. On approche de la frontière. Dans une heure ou deux, on pourra se renseigner sur le parcours de l'italien. Fausta est soucieuse. Et si elle apprenait sa disparition des écrans radars? Tout son être frémit à cette pensée. Il va falloir avoir une discussion franche pour établir les règles d'un avenir moins compliqué. Le soleil est encore haut dans le ciel très pur. Pas un nuage à l'horizon. La chaleur est intense et son corps luit. Son léger vêtement de lin colle à sa peau et dessine ses formes de charmante vénitienne.

mardi 6 octobre 2009

Jan Petrus continue la lecture du texte de Pascal Quignard

Les images oniriques ont quelque chose des galets qui sont dans l'eau. Qui brillent sous l'onde glacée qui file entre les menthes. Leur beauté fait qu'on se penche. On ne résiste pas à l'envie de s'agenouiller dans l'odeur merveilleuse qui s'élève des petites feuilles dentelées et duveteuses des menthes qu'on écrase au dessus de l'Yonne. On roule la manche plus haut que le coude. On plonge la main dont la chair se met à frémir de froid. Les doigts glacés et blancs cueillent ces pierres au fond de la transparence; ils les rapportent à la lumière; l'eau en dégoutte; l'air les assombrit; les yeux se découragent; je parle des instants les plus denses de nos vies; leur attrait se dérobe; nous ne savons plus ce que ces pierres qui chatoyaient voulaient nous dire; on ne sait plus pourquoi, spontanément, on s'était mis à genoux. C'étaient des yeux terribles. C'étaient des robes de soie et des poitrines merveilleuses. C'étaient des sexes des deux sexes; des partitions déchirées; des meubles de province; un président jaune comme la cire; un nez aigu; deux amis. Galets ternes. Galets ternes. On appelle gemmes utérines les petites hématites à deux faces que les femmes de l'Antiquité, en Egypte, à Athènes, à Rome, à Constantinople, portaient sur elles jusqu'à l'instant de l'accouchement. Sur l'avers la femme enceinte était gravée. Elle était assise dans son fauteuil de travail aux deux têtes de bélier. Entre ses cuisses son utérus était représenté sous la forme d'une ventouse fermée avec une clé. La parturiente portait à la main une massue. Sur le revers était noté en caractères grecs le nom d'Orôriouth. Le mot grec hématite voulait dire mot à mot "pierre de sang". Une fois plongée dans l'eau la petite pierre oblongue redevenait rouge comme du sang qui coule.

lundi 5 octobre 2009

Entretien de Niels Arestrup Télérama. Niels Arestrup le corps orchestre

Nous rencontrons des problèmes informatiques pour la transmission de l'entretien. Branchez vous sur Télérama.fr et cliquez sur entretien de Niels Arestrup, le corps orchestre pour le film " un prophète". Bonne vidéo! C. CAZALS

Réflexions pour "Un prophète"

Des coups. Il y en a partout, les plus violents et les plus vicieux possibles, là où ça fait mal. ça saigne, ça craque, pleurs étouffés, cris, hurlements de colère et de douleur, artères ouvertes, mort. Malik el Djemena vient d'entrer en centrale. Fouille, on lui pique ses baskets et l'histoire violente débute, protection de Luciani, parrain corse et ses acolytes, mais protection payante. Le crime en monnaie d'échange. Histoire fascinante d'un long chemin vers la libération au bout de six ans de prison. Mitard, matons, coups, promenade, étude aussi et volonté de se sortir du bourbier. Islam pur et dur en concurrence avec le corse. Nous vous laissons découvrir ce chant de souffrance, six années de galère qui ne sont pas de violences gratuites. Une foule de questions fondamentales sont posées et ces moments de philosophie, de réflexions, sont une lumière intense au bout du chemin de nos pensées. Niels Arestrup, Tahar Rahim, et d'autres comédiens donnent leur force émotionnelle à ce drame qui bien sûr nous emmène au coeur de la vie carcérale mais aussi nous montre le trajet exceptionnel d'un jeune homme d'une cité Marseillaise? d'un émigré? A sa sortie, il rencontre le doux visage d'une jeune femme, d'un enfant, pourra t-il enfin se libérer. Mais d'étranges véhicules viennent de stopper derrière le couple.

vendredi 2 octobre 2009

L'ange Damiel

Jan Petrus aime beaucoup cette scène des Ailes du désir ( Wim Wenders) L'ange Damiel aide le motocycliste dans son cheminement vers l'éternité. Commentaires: jan_petrus80@yahoo.fr