Etrange réveil
Ce matin il pleut.
Nuages bas.
Vent soufflant sur les rochers.
Chant sinistre dans les cheminées et les anfractuosités des portes et des murs.
La radio, nasillarde à souhait, m'apprend le départ de trois réfugiés afghans.
Retour à Kaboul.
Certainement pays de cocagne puisque paraît-il on ne risque rien.
Nous apprend le ministère.
Le trouble s'installe en moi.
« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »
Et le vol charter, escale à Bakou, est en approche de Kaboul.
Et puis ce sera pour ces étranges visiteurs, la recherche de leur famille
peut-être décimée,
d'un travail
d'un logement,
d'amis incertains.
Le Royaume Unis n'est pas en reste.
Vingt quatre voyageurs.
Le trouble s'installe en moi.
Mon café vient de bouillir.
« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville »
©2009
2 commentaires:
heureusement beaucoup de coeurs étaient à l'unisson ce matin ...
oui , c'est vraiment lamentable.
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