Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

jeudi 30 avril 2009

Sommeil tranquille de Cédric Morgan

Cédric Morgan est un auteur publié par les Editions Phébus depuis 1990. Aujourd'hui Cédric Morgan nous propose une oeuvre nouvelle , un texte différent, et c'est pourquoi il nous propose ce roman écrit sous le coup de la colère. (mort d'un frère tué par le tabac ) . Sommeil tranquille est aussi un roman que l'auteur nous propose sur Web Accapella en version gratuite et que nous vous proposons de télécharger. C'est aussi, pour le lecteur, une nouvelle démarche. Plus de pages à tourner, plus d'odeur de papier, plus de livre à tenir et à caresser. Plus de jouissance devant cet objet qu'est le livre. Simplement un écran et le ronflement plus ou moins intense de " l'ordi ". Nous attendons vos commentaires que l'auteur ne manquera pas de prendre en considération. La lecture sera-t-elle plus facile ? plus rapide ? adresse site de Cédric Morgan: http://webcmorgan.free.fr/ Dans un certain temps nous ferons un nouveau sondage de vos réactions face à ce cri, à cette rage. Pour Cédric Morgan c'est certainement la rage de vivre qui l'aide dans l'élaboration de ce texte. Romans édités chez Phébus: - Oublier l'orage. -Le Bleu de la mer. -Le bonheur en douce. -L'enfant perdu. -Les ailes du tigre. -Cet hiver-là.

dimanche 26 avril 2009

Précis d'humiliation . Texte de Bernard Noël . Envoi mail de Joseph Carret Tarek

PRÉCIS D’HUMILIATION avril 2009 . Toujours, l’État s’innocente au nom du Bien public de la violence qu’il exerce. Et naturellement, il représente cette violence comme la garantie même de ce Bien, alors qu’elle n’est rien d’autre que la garantie de son pouvoir. Cette réalité demeure masquée d’ordinaire par l’obligation d’assurer la protection des personnes et des propriétés, c’est-à-dire leur sécurité. Tant que cette apparence est respectée, tout paraît à chacun normal et conforme à l’ordre social. La situation ne montre sa vraie nature qu’à partir d’un excès de protection qui révèle un excès de présence policière. Dès lors, chacun commence à percevoir une violence latente, qui ne simule d’être un service public que pour asservir ses usagers. Quand les choses en sont là, l’État doit bien sûr inventer de nouveaux dangers pour justifier le renforcement exagéré de sa police : le danger le plus apte aujourd’hui à servir d’excuse est le terrorisme. Le prétexte du terrorisme a été beaucoup utilisé depuis un siècle, et d’abord par les troupes d’occupation. La fin d’une guerre met fin aux occupations de territoires qu’elle a provoquées sauf si une colonisation lui succède. Quand les colonisés se révoltent, les occupants les combattent au nom de la lutte contre le terrorisme. Tout résistant est donc qualifié de « terroriste » aussi illégitime que soit l’occupation. En cas de « libération », le terroriste jusque-là traité de « criminel » devient un « héros » ou bien un « martyr » s’il a été tué ou exécuté. Les héros et les martyrs se sont multipliés depuis que les guerres ont troqué la volonté de domination contre celle d’éradiquer le « terrorisme ». Cette dernière volonté est devenue universelle depuis les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center : elle a même été sacralisée sous l’appellation de guerre du Bien contre le Mal. Tous les oppresseurs de la planète ont sauté sur l’occasion de considérer leurs opposants comme des suppôts du Mal, et il s’en est suivi des guerres salutaires, des tortures honorables, des prisons secrètes et des massacres démocratiques. Dans le même temps, la propagande médiatique a normalisé les actes arbitraires et les assassinats de résistants pourvu qu’ils soient « ciblés ». Tandis que le Bien luttait ainsi contre le Mal, il a repris à ce dernier des méthodes qui le rendent pire que le mal. Conséquence : la plupart des États — en vue de ce Bien là — ont entouré leur pouvoir de précautions si outrées qu’elles sont une menace pour les citoyens et pour leurs droits. Il est par exemple outré que le Président d’une République, qui passe encore pour démocratique, s’entoure de milliers de policiers quand il se produit en public. Et il est également outré que ces policiers, quand ils encombrent les rues, les gares et les lieux publics, traitent leurs concitoyens avec une arrogance et souvent une brutalité qui prouvent à quel point ils sont loin d’être au service de la sécurité. Nous sommes dans la zone trouble où le rôle des institutions et de leur personnel devient douteux. Une menace est dans l’air, dont la violence potentielle est figurée par le comportement des forces de l’ordre, mais elle nous atteint pour le moment sous d’autres formes, qui semblent ne pas dépendre directement du pouvoir. Sans doute ce pouvoir n’est-il pas à l’origine de la crise économique qui violente une bonne partie de la population, mais sa manière de la gérer est si évidemment au bénéfice exclusif de ses responsables que ce comportement fait bien davantage violence qu’une franche répression. L’injustice est tout à coup flagrante entre le sort fait aux grands patrons et le désastre social généré par la gestion due à cette caste de privilégiés, un simple clan et pas même une élite. La violence policière courante s’exerce sur la voie publique ; la violence économique brutalise la vie privée. Tant qu’on ne reçoit pas des coups de matraque, on peut croire qu’ils sont réservés à qui les mérite, alors que licenciements massifs et chômage sont ressentis comme immérités. D’autant plus immérités que l’information annonce en parallèle des bénéfices exorbitants pour certaines entreprises et des gratifications démesurées pour leurs dirigeants et leurs actionnaires. Au fond, l’exercice du pouvoir étant d’abord affaire de « com » (communication) et de séduction médiatique, l’État et ses institutions n’ont, en temps ordinaire, qu’une existence virtuelle pour la majorité des citoyens, et l’information n’a pas davantage de consistance tant qu’elle ne se transforme pas en réalité douloureuse. Alors, quand la situation devient franchement difficile, la douleur subie est décuplée par la comparaison entre le sort des privilégiés et la pauvreté générale de telle sorte que, au lieu de faire rêver, les images « people » suscitent la rage. Le spectacle ne met plus en scène qu’une différence insupportable et l’image, au lieu de fasciner, se retourne contre elle-même en exhibant ce qu’elle masquait. Brusquement, les cerveaux ne sont plus du tout disponibles ! Cette prise de conscience n’apporte pas pour autant la clarté car le pouvoir dispose des moyens de semer la confusion. Qu’est-ce qui, dans la « Crise », relève du système et qu’est-ce qui relève de l’erreur de gestion ? Son désastre est imputé à la spéculation, mais qui a spéculé sinon principalement les banques en accumulant des titres aux dividendes mirifiques soudain devenus « pourris ». Cette pourriture aurait dû ne mortifier que ses acquéreurs puisqu’elle se situait hors de l’économie réelle mais les banques ayant failli, c’est tout le système monétaire qui s’effondre et avec lui l’économie. Le pouvoir se précipite donc au secours des banques afin de sauver l’économie et, dit-il, de préserver les emplois et la subsistance des citoyens. Pourtant, il y a peu de semaines, la ministre de l’économie assurait que la Crise épargnerait le pays, puis, brusquement, il a fallu de toute urgence donner quelques centaines de milliards à nos banques jusque-là sensées plus prudentes qu’ailleurs. Et cela fait, la Crise a commencé à balayer entreprises et emplois comme si le remède précipitait le mal. La violence ordinaire que subissait le monde du travail avec la réduction des acquis sociaux s’est trouvée décuplée en quelques semaines par la multiplication des fermetures d’entreprises et des licenciements. En résumé, l’État aurait sauvé les banques pour écarter l’approche d’un krach et cette intervention aurait bien eu des effets bénéfiques puisque les banques affichent des bilans positifs, cependant que les industries ferment et licencient en masse. Qu’en conclure sinon soit à un échec du pouvoir, soit à un mensonge de ce même pouvoir puisque le sauvetage des banques s’est soldé par un désastre? Faute d’une opposition politique crédible, ce sont les syndicats qui réagissent et qui, pour une fois, s’unissent pour déclencher grèves et manifestations. Le 29 janvier, plus de deux millions de gens défilent dans une centaine de villes. Le Président fixe un rendez-vous aux syndicats trois semaines plus tard et ceux-ci, en dépit du succès de leur action, acceptent ce délai et ne programment une nouvelle journée d’action que pour le 19 mars. Résultat de la négociation : le « social » recevra moins du centième de ce qu’ont reçu les banques. Résultat de la journée du 19 mars : trois millions de manifestants dans un plus grand nombre de villes et refus de la part du pouvoir de nouvelles négociations. La crudité des rapports de force est dans la différence entre le don fait aux banques et l’obole accordée au social. La minorité gouvernementale compte sur l’impuissance de la majorité populaire et la servilité de ses représentants pour que l’Ordre perdure tel qu’en lui-même à son service. On parle ici et là de situation « prérévolutionnaire », mais cela n’empêche ni les provocations patronales ni les vulgarités vaniteuses du Président. Aux déploiements policiers s’ajoutent des humiliations qui ont le double effet d’exciter la colère et de la décourager. Une colère qui n’agit pas épuise très vite l’énergie qu’elle a suscitée. La majorité populaire, qui fut séduite et dupée par le Président et son clan, a cessé d’être leur dupe mais sans aller au-delà d’une frustration douloureuse. Il ne suffit pas d’être la victime d’un système pour avoir la volonté de s’organiser afin de le renverser. Les jacqueries sont bien plus nombreuses dans l’histoire que les révolutions : tout porte à croire que le pouvoir les souhaite afin de les réprimer de façon exemplaire. Entre une force sûre d’elle-même et une masse inorganisée n’ayant pour elle que sa rage devant les injustices qu’elle subit, une violence va croissant qui n’a que de faux exutoires comme les séquestrations de patrons ou les sabotages. Ces actes, spontanés et sans lendemain, sont des actes désespérés. Il existe désormais un désespoir programmé, qui est la forme nouvelle d’une violence oppressive ayant pour but de briser la volonté de résistance. Et de le faire en poussant les victimes à bout afin de leur démontrer que leur révolte ne peut rien, ce qui transforme l’impuissance en humiliation. Cette violence est systématiquement pratiquée par l’un des pays les plus représentatifs de la politique du bloc capitaliste : elle consiste à réduire la population d’un territoire au désespoir et à la maintenir interminablement dans cet état. Des incursions guerrières, des bombardements, des assassinats corsent régulièrement l’effet de l’encerclement et de l’embargo. Le propos est d’épuiser les victimes pour qu’elles fuient enfin le pays ou bien se laissent domestiquer. L’expérimentation du désespoir est poussée là vers son paroxysme parce qu’elle est le substitut d’un désir de meurtre collectif qui n’ose pas se réaliser. Mais n’y a-t-il pas un désir semblable, qui bien sûr ne s’avouera jamais, dans la destruction mortifère des services publics, la mise à la rue de gens par milliers, la chasse aux émigrés ? Cette suggestion n’est exagérée que dans la mesure où les promoteurs de ces méfaits se gardent d’en publier clairement les conséquences. Toutefois à force de délocalisations, de pertes d’emplois, de suppressions de lits dans les hôpitaux, de remplacement du service par la rentabilité, d’éloges du travail quand il devient introuvable, une situation générale est créée qui, peu à peu, met une part toujours plus grande de la population sous le seuil du supportable et l’obligation de le supporter. Naturellement, le pouvoir accuse la Crise pour s’innocenter, mais la Crise ne fait qu’accélérer ce que le Clan appelait des réformes. Et il ose même assurer que la poursuite des réformes pourrait avoir raison de la Crise… Les victimes de cette surenchère libérale sont évidemment aussi exaspérées qu’impuissantes, donc mûres pour le désespoir car la force de leur colère va s’épuiser entre un pouvoir qui les défie du haut de sa police, une gauche inexistante et des syndicats prenant soin de ne pas utiliser l’arme pourtant imbattable de la grève générale. Pousser à la révolte et rendre cette révolte impossible afin de mater définitivement les classes qui doivent subir l’exploitation n’est que la partie la plus violente d’un plan déjà mis en œuvre depuis longtemps. Sans doute cette accélération opportune a-t-elle été provoquée par la Crise et ses conséquences économiques, lesquelles ont mis de la crudité dans les intérêts antipopulaires de la domination, mais la volonté d’établir une passivité générale au moyen des médias avait déjà poussé très loin son plan. Cette passivité s’est trouvée brusquement troublée par des atteintes insupportables à la vie courante si bien — comme dit plus haut — que les cerveaux ont cessé d’être massivement disponibles. Il fallait dès lors décourager la résistance pour que son mouvement rendu en lui-même impuissant devienne le lieu d’une humiliation exemplaire ne laissant pas d’autre alternative que la soumission. Ainsi le pouvoir économique, qui détient la réalité du pouvoir, dévoile sa nature totalitaire et son mépris à l’égard d’une majorité qu’il s’agit de maintenir dans la servilité en attendant qu’il soit un jour nécessaire de l’exterminer. Bernard Noël

jeudi 23 avril 2009

Sète Les docks et les bistrots en rut

Nous feterons l'anniversaire de l'année érotique en compagnie de 69 artistes> de tous horizons , ce sera les 24,25,26 avril dans les galeries Dock Sud et> marchand du sel reconverti en Marchand du sex pour l'occasion.> > Venez nombreux , faites preuves d'imagination vestimentaire et apportez des> cochonneries pour le sex-brocante du samedi soir.> Faites tournée l'info SVP.> > Les Cacahuetes seront de la partie> > Tout le programme ci-dessous.> > A Sète on n'est pas ascète. Après 68 c'est pas fini, le Collectif 68,> reconverti en Collectif 69 propose> PARADE 69 avec 69 artistes de tout poil.> "Trois jours tête bêche"> du 24 au 26 avril> (et plus si affinités)> > Artistes et an-artistes sex'priment et sex'posent: peintures du désir,> photos interdites, objets- sujets, multiples singuliers, dvd censurés,> audios odieux, performances.> > GALERIE DOCKSUD (quai Aspirant Herber) Un choix de peintures, sculptures,> photos, vidéos > Vendredi 24 avril > à 18 h 30 vernissage 20 h. mini concert avec Melle X (chansons)> Samedi 25 avril > à partir de 18 h chansons avec le groupe "Remets le couvert", lectures,> performances, Compagnie La Passante.> 21 h00 départ de la parade en direction du Marchand du sex.> Dimanche 26 à 11 h : Débat animé par Robert Garcia: Les amibes> jouissent-elles?> Ouvert vendredi soir, samedi et dimanche.> > LE MARCHAND DU SEL(X) 51 rue Pierre Semard> Vide grenier du sexe (Tout doit disparaître), concours de lectures porno,> "Paella de la moule d'or" en partenariat avec Ô DIT-VIN (cave à vin - quai> Rhin et Danube).> Samedi 25 avril 21 h arrivée de la procession, inauguration performance> (Pascale Ciapp) > Ouvert tous les jours de 15 h à 19 h du 25 avril au 9 mai (sauf lundi> dimanche et fêtes) > > CONTACT RELATIONS PUBLIQUES : robert.canault@neuf.fr> <mailto:robert.canault@neuf.fr> ; hegwein.marie-anne@neuf.fr> <mailto:hegwein.marie-anne@neuf.fr>> Tel : 0677646887>
L'oeil .
Encore plus désirable
Revêtue des attributs luxueux
Jouissance infinie
De l'oeil...
Oeil toujours émerveillé
Toujours ébloui .
Traversé de part en part .
L'aiguillon acéré du plaisir
Plaisir de l'être double
L'un dans l'autre
Toujours plus au fond
De ce qui est
Toi
Moi
Un seul et même arc.
Bandé à l'infini.

mercredi 22 avril 2009

Recherches graphiques et photographiques

Nous vous livrons un aperçu des recherches photographiques que vous pourrez découvrir en parcourant l'exposition de Vincent Balaÿ à la Cascade, centre des Arts du clown et du cirque.

lundi 20 avril 2009

Prestiges Bourguésans. Maison des Arts du Clown et du Cirque.

Faîtes du Cirque
du 30Avril au 2 Mai
Vernissage de l'exposition " Fins de résidences" proposée par Vincent Balaÿ.
A partir des photographies prises lors des présentations de fin de résidences d'artistes à la Cascade, retravaillées par informatique, cette exposition veut montrer le lien éphémère entre le geste qui s'inscrit dans le corps et l'espace et le regard de l'artiste.
Cette nouvelle dimension artistique permise par les espaces de la Cascade sera l'occasion de fêter le premier anniversaire de l'ouverture de ce lieu de créations.
Vernissage de l'exposition: Jeudi 30Avril à 18h30.
Suivra le spectacle du Cirque Hirsute à 20h30
exposition en place tout le mois de Mai.
"réservation obligatoire pour le spectacle avant le 27 Avril "

mercredi 15 avril 2009

Village des Arts de Dakar. Yasmina Kébé.

En intro au message suivant un portrait de yasmina Kébé et une copie de Dakar by Night de Yasmina Kébé.

Article de Isabelle Cissé. Walf Fadjiri

Expo Pouvoirs de femmes : Quand la recherche de l’identité se décline sur toile Même si la plupart de ses œuvres s’intéresse aux multiples casquettes que porte la femme, Ibrahima Kébé n’en porte pas moins un regard créatif sur les scènes de la vie. Ses toiles sont accrochées sur les cimaises de la galerie Léopold Sédar Senghor du Village des arts, depuis le 28 mars et ce jusqu'au 11 courant. Ibrahima Kébé, artiste plasticien, travaille la peinture acrylique sur toile, le papier mâché. Avec cette technique, il décline le thème : ‘Pouvoirs de femmes’. Il s'agit d'une quarantaine de toiles accrochées sur les cimaises de la galerie Léopold Sédar Senghor du Village des arts (V’arts). La mère, la patronne du patron, la co-épouse, l'actrice du développement, entre autres casquettes de la mère de l'humanité, sont présentées par le plasticien. Sur une de ses toiles, trois femmes au long cou sur un fond rouge, sont en vedette. L'un des personnages tient une pomme. ‘Ces trois femmes se partagent le fruit qui est le mari’, explique Kébé. Autre pouvoir des femmes exprimé par l’artiste : l’autorité au foyer. ‘Je peints beaucoup la femme. Je n'ai pas connu ma mère, ce qui fait que je suis à la recherche de son visage ; une recherche qui se poursuit toujours, à travers ma peinture’, soutient le pensionnaire du V’arts. Aussi, dénoncerait-il la femme belle de nuit, la voyante peinte avec ses cauris ? Ces deux toiles se positionnent à la fin de l'expo. Avec pour uniques couleurs le noir et le blanc. L'œuvre, la belle de nuit, est sans vie, contrairement aux autres tableaux. Au-delà de la femme, l'artiste plasticien, qui avoue ne pas aimer les chats, les peint sur plus de cinq toiles, pour ‘représenter les humains’. Kébé immortalise également des scènes de vies. Cette série renvoie le visiteur à l’univers des ouvriers, à une séance de thé, à une jeunesse désœuvrée. Un jeune garçon, le regard lointain, est ‘capturé’ par le pinceau de l’artiste, sur un fond bleu, symbole de la couleur de la mer. Cette toile mène la pensée vers le drame de l'émigration clandestine, puisque Kébé se définit comme un ‘peintre du portrait et du social’. Né le 2 octobre 1955 à Kaolack, Ibrahima Kébé réside au village des arts de Dakar. Son amour pour cette expression culturelle remonte à l'âge de 17 ans. ‘Après le lycée, je me suis inscrit à l'école des Beaux arts’, renseigne-t-il. Visiblement instinctif dans sa peinture, il est à la recherche de l'image. ‘J'aime bien faire des regards qui se croisent dans le trait, dans le gestuel, même si l'on dit que je peints comme les enfants que j'adore’. L'expo de Kébé anime les cimaises de la galerie du V’arts jusqu'au 11 avril. Sabelle CISSE

jeudi 2 avril 2009

Les Amis du Monde Diplomatique, AFPS 84 (Association France Palestine Solidarité-Comité Palestine Vaucluse) UJFP 84.. et.. l’ensemble du Collectif " Faire mûrir la paix " … proposent.. À l’occasion de la sortie de son livre " Comment le peuple juif fut inventé " Shlomo Sand vient à Avignon le lundi 6 avril 2009 à 20 heures; nous le recevrons dans la Chapelle des Pénitents Blancs Nous fera le plaisir de venir co-animer les débats,Pierre Stambul militant de l’U.J.F.P(Union des Juifs de France pour la paix) . Affiche 6 avril Shlomo Sand Pierre Stambul.doc22 Ko Afficher au format HTML Ouvrir en tant que document Google Télécharger Répondre Transférer. Pour plus de renseignements contacter notre contributeur : jocarret@free.fr
Les Amis du Monde Diplomatique, AFPS 84 (Association France Palestine Solidarité-Comité Palestine

Le Monde Diplomatique

Les Amis du Monde Diplomatique, AFPS 84 (Association France Palestine Solidarité-Comité Palestine Vaucluse) UJFP 84.. et.. l’ensemble du Collectif " Faire mûrir la paix " … proposent.. À l’occasion de la sortie de son livre " Comment le peuple juif fut inventé " Shlomo Sand vient à Avignon le lundi 6 avril 2009 à 20 heures . Nous le recevrons dans la Chapelle des Pénitents Blancs. Nous fera le plaisir de venir co-animer les débats, Pierre Stambul, militant de l’U.J.F.P (Union des Juifs de France pour la paix) Affiche 6 avril Shlomo Sand Pierre Stambul.doc22 Ko Afficher au format HTML Ouvrir en tant que document Google Télécharger Répondre Transférer. Copie de l'affiche transmise par notre contributeur Jo Carret que vous pouvez contacter à jocarret@free.fr. Vous pouvez également ouvrir à http://docs.google.com