Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 9 août 2011

LE JARDIN ÉTERNEL






Le Jardin éternel, il bruisse en moi c'est le chant des oiseaux et le battement du cœur, le ruisseau de mes larmes, tes pas dans les allées cavalières, des jambes nues foulent le sable, elles se joignent en arcade.
Elles vont vers l'immense bâtisse, sa tristesse est grise, immense bâtisse en ruine annoncée.
Le branle de nos amours dans le secret d'un petit trianon gémit en contrepoint du chant de la cascade.
Le chavirement de ton corps...

Le Jardin éternel, il bruisse en moi. 

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