Les portes du stade s'ouvrent sur les dunes
femme lapidée.
Le sable est chauffé à blanc et l'humide
poudre grise parsemée du rouge du sang frais
de larmes et de chair.
De blancs lambeaux du suc interne qui fait battre le coeur
active les poumons
brise la voix
étire la gorge dans un gémissement étouffé.
Cri de la foule enturbannée
foule mâle au visage de bistre.
Un vautour le bec sanglant guette l'instant de la chute.
Le repos des membres étirés brisés lacérés
le sang des flaques desséchées et le chant rauque des dunes
pénètrent l'espace de douleur
- les portes du stade sont largement ouvertes -
musique du sable frappant les feuilles caduques
des plantes solitaires.
Le lointain du désert crève de chaud et de froid aux heures du jour et de la nuit.
2 commentaires:
chers Christian et Cathie
Vincent et moi
vous envoyons amitiés et affection pour cette période de Noël
paix dans le monde et dans les coeurs.....
christian , tes textes , très forts , sont souvent tellement sombres , désespérants , que je ne sais comment y ajouter quelque note d' espoir ,moi qui ai tendance à faire preuve d' un certain optimisme..
tiens bon ,que courage et lumière te soient donnés pour ce changement d' année ...
Un petit séjour à l'hopital avant Noël en état d'encéphalopathie hépatique. De retour ton texte et toujours autant de désir d'écrire.
Je risque de signer anonyme car les mots informatiques sont compliqués pour moi.
Bises à tous les 2 de nous 2, ainsi qu'à vos chats Christian et Catie
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