Alors que soufflait un fort vent glacé,
Arriva , venant du Sud,
Un jeune guerrier sans armure,
Portant beau,
Et n'ayant pour tout bagage
Que ses poches remplies de rêves illustres.
On le pria à dîner,
Et il fit grande impression sur les maîtres de céans:
Quoique sa parole fut rare,
Il apportait avec lui les odeurs fugitives
De contrées sauvages, forêts et collines , chemins de traverse,
Où l' on peut croiser d' étranges personnages ,
Mi-hommes mi-bêtes...
Il parla aussi de musiques , du chant silencieux
Des étoiles disparues..
Sans mots intelligibles , il entra en conversation avec le chat de la maison qui s'était approché de lui,
Nullement effarouché par sa haute stature,
L' animal lové dans son giron ,
Il passa ainsi la nuit près du feu rougeoyant.
Au matin, au bord du pré craquant de gelée blanche,
Ses hôtes aperçurent la silhouette noire du chat,
Chevalier du guet perché sur la muraille,
Qui accompagnait de son regard impénétrable
Le cheminement du bout de l' allée
Jusqu' à la grand route,
De ce passager du Vent,
En partance vers d' autres horizons ,
En quête de nouvelles aventures.
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
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