Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

jeudi 7 janvier 2010

Regards de Jan Petrus

. Les chemins de notre errance
bordés de ronces flamboyantes
se croisent s'entrelacent s'éloignent,
parfois se rapprochent, se confondent, et nous marchons de concert,
main dans la main,
jamais pourtant ils ne pourront se confondre malgré notre art.
Ces chemins de poussière
rocailleux, et souvent pénibles à la marche,
brûlent nos paupières quand le soleil est au zénith.
Une larme perle.
Les chemins de notre errance existent et nous emportent très loin dans le désert.
Le sable ensevelit tout de toi et le conserve au chaud comme l'oeuf de l'oiseau migrateur.
Éternellement.

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