Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

vendredi 7 novembre 2008

La tombe de Jean

Enfin! Exit du ferry à Tanger que je snobe ( ce qui est dommage), mais j'y reviendrai. Départ immédiat par la route en direction de El-Araïch (Larache) ancienne colonie portugaise puis espagnole. Tard dans la nuit hôtel espana. Au réveil cheminement dans les rues du marché jusqu'au promontoire face à la mer dans ce quartier dans lequel se niche le cimetière marin. J'écoute en moi les vers de Valéry...
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer toujours recommencée!
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!
Jean (Genet) repose sur un promontoire, une tombe simple et blanche dans le cimetière espagnol.
En vigie éternelle il repose dans le petit cimetière marin.
Promenade spirituelle, méditation profonde. Ce jour il pleut et le soleil se cache derrière les nuages.
L'oppidum de Lixus domine la ville.

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