« C’est une lave incandescente qui me submerge », pense Gianfranco,
sous la douche bienfaisante qui stimule sa musculature fatiguée.
Fausta est déjà étendue dans la soie des draps luxueux. L’encorbellement des bras au dessus de son corps semble être une mandorle lumineuse, le blanc nacré de la chair rehaussant sa chevelure brune aux reflets mordorés.
La grande baie vitrée est largement ouverte. Le chant des oiseaux peuplant le parc de l’hôtel, chant du matin, éveil de la faune et de la flore, accompagne le bruissement de l’arrosage abondant des fourrés, des fleurs en parterre, des arbrisseaux récemment plantés.
Un concert fait de sensualité qui enchante les deux amants, leur donne maintenant une liberté gestuelle, une harmonie muette dans leurs déplacements.
Assis en lotus sur l’épais tapis de laine, Gianfranco médite comme à l’accoutumée, ouvrant son corps au cheminement libre de l’énergie.
Et c’est naturellement que Fausta dans un déplacement léger semblable à une danse vient se placer et s’unir au corps du comte maintenant rassuré sur les qualités sexuelles de cette femme rencontrée dans un palais vénitien le dernier jour du carnaval.
L’accord des deux est parfait. C’est une longue méditation, avec des moments de jouissance retenue.
Ils resteront ainsi, unis, enlacés, dans le calme et le ravissement.
Jusqu’au soir ils échangèrent unis par le bas l’énergie bienfaisante qui circula librement. Illumina leurs chakras.
Le soir ils firent une longue promenade dans l’immense parc de l’hôtel.
La nuit fut calme. La fraîcheur africaine, fraîcheur de la nuit, calma leurs sens excités.
© 2009 christian cazals
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
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1 commentaire:
cher christian, revenue de vacances mais ayant embrayé immédiatement sur un stage théâtre au théâtre de Privas,puis vendredi un autre de musique ancienne à Guilherand Grange,je me sens un peu déconnectée de l'Afrique , mais , ne t'inquiète pas , je reprends le fil , je pense ce week-end , car je trouve que les tourtereaux ont assez roucoulé et qu'un peu de danger serait bienvenu pour corser l'action: les gougniafiers ne sont pas loin , ils ont pisté la trace...
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