Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 12 janvier 2010

Les nuits difficiles.

Les nuits difficiles. Parfois des monstres. Le vent du Nord qui s'infiltre et pénètre les fissures passe en souffle glacial . La pleine lune illumine la couche et s'agitent les corps, s'imbriquent, et s'impliquent dans la danse amoureuse, le réveil, la cendre sur les lèvres, une gorge serrée, un souffle court. Et pourtant... Et pourtant il y a des étoiles des sourires de jeunes filles envolées, réfugiées dans le firmament, des sourires et des chants, une rougeur au front et la pâleur sépulcrale des bras et des mains et des cuisses. Etrange réveil. Un chant illumine la journée triste qui s'efface.
J'ai trouvé sur la plage une perle rejetée par l'huître . C'est un chant, celui de Lhasa de sela. Poème en guise de commentaire. (dans petites histoires sans importance).

1 commentaire:

croukougnouche a dit…

cher christian , oui , premières nuits difficiles en ce retour à la maison, mais le temps va faire son œuvre , et l'inconfort s'estomper..
la lecture des petits billets de tous les blogs amis est bien réconfortante!