Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 20 juin 2011

LAISSONS LA PENSÉE S'ÉPANOUIR...



 L'ANGE





Ce qu'il y a dans la tête de l'Ange
Laissons la pensée s’épanouir, fleur sombre, pistil diamantin, velours d’un pétale sombre dont l’envol est celui d’un oiseau triste et lent,

des pétales qui s’élargissent en corolle, s’envolent les désirs,
les joies,
les tristesses,
la nudité du sentiment,
sa froideur.

Sa distance se perd au fond du labyrinthe, se cogne contre les murs,

CHERCHE L’ISSUE.

Les multiples éclats, bribes de mots, de gestes,
mouvements amorcés,
interrompus,
repris, répercutés, retenus.

Une caresse une larme un cri, la nuit alors que les étoiles veillent.

Le bruissement des feuilles, le brouillard, un phare surgissant, luciole automobile.

Le silence,

LE CHANT de l’oiseau nocturne, le pas sur la route,
Le torrent qui n’en finit pas de se répandre
Au cœur de la vallée, une sonnaille…très loin…

Laissons la pensée s’ouvrir, fleur matinale,
les mains parcourir les courbes, les creux,

les doigts écarter, explorer,
les larmes brouillent le regard
le sourire s’éteint.

LE SILENCE ENVELOPPE LE CORPS ÉTENDU.

Laissons la pensée s’ouvrir comme une fleur.    

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