Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 13 décembre 2010

HYPNOS 4. Le sommeil dure longtemps dans ton coeur qui s'effrite et qui mord mon coeur qui saigne par les veines du front.

C'est lent, lent, un lac de bitume qui se déverse en cascade bouillonnante sur les roches agressives de la pensée, lumineuses réflexions en éveil, la marche hésitante,
les jambes se dérobent, le cœur souffre les éclairs sont multiples et des flammes lèchent le corps Prométhéen.
Il pleure des larmes de sang, marche hésitante et glissement furtif sur le sol immaculé
d'une chambre cellule, éclairage blafard, chant soupir dans l'arrière gorge, luette recouverte d'un mucus blanchâtre, étouffement et grâce, le corps se dresse, assure l'équilibre, chant des passereaux dans l'arbre dépouillé.

La marche retrouvera les marques des pas, les cendres montrent le passage hésitant puis dans un rythme fou la DANSE il y a UNE CHORÉGRAPHIE dans son déplacement.
Une jouissance des gestes retrouvés.

Les veines bleuissent le ventre, le sexe la vie.



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