Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

vendredi 9 septembre 2011

LES ENFANTS DES RUES DE DAKAR

Ce matin, un mail laconique provenant d'une amie cinéaste et réalisatrice de films sur les rues de Dakar, m'apprend que la situation des enfants des rues ne s'améliore pas.
Les enfants disparaissent entre les griffes des  Marabouts qui les emmène loin de chez eux en promettant monts et merveilles aux parents démunis."

Enfants de la rue : Un chercheur sénégalais met à l’index le marché de l’aumône

Le phénomène des enfants de la rue constitue un véritable business au Sénégal. Ses causes n’ont plus rien à voir avec la pauvreté. Elles sont liées à l’émergence du marché de l’aumône. La démonstration en a été faite par le Sénégalais Amadou Lamine Ndoye en soutenant sur le sujet une thèse de doctorat à l’Université de Lausanne, en Suisse.



Enfants de la rue : Un chercheur sénégalais met à l’index le marché de l’aumône
GENEVE - Dans sa thèse de doctorat intitulée : ‘La société sénégalaise et les enfants de la rue : approche socio-anthropologique des dynamiques d'exclusion et de survie. Etude de cas à Dakar’ soutenue à l’Université de Lausanne (Unil-Suisse), le Sénégalais Amadou Lamine Ndoye (37 ans), ancien élève du Lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque et diplômé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, est allé à l’encontre des thèses faisant de la pauvreté le facteur principal du phénomène des enfants de la rue à Dakar.
Ce phénomène qui est d'actualité, préoccupe autant les institutions internationales (Unicef, Bit, Unicef), les hommes politiques, les Ong que les chercheurs. On en parle notamment en Amérique Latine et en Afrique. Les arguments qui sont le plus souvent avancés, considèrent la pauvreté comme l'un des facteurs déterminants dans le processus de production des enfants de la rue. L'intérêt de la thèse du Sénégalais est qu’elle tente de démontrer le caractère réducteur de ces points de vue dans le contexte de la société sénégalaise. En réalité, soutient Amadou Lamine Ndoye, ‘si la pauvreté était l'unique déterminant essentiel du phénomène des enfants de la rue au Sénégal, pourquoi un tel phénomène se caractérise-t-il par sa nature strictement urbaine ?’. Le chercheur renchérit : ‘Pourquoi ne concerne-t-il pas aussi le milieu rural qui est plus touché par le phénomène de la pauvreté ?’.

Pour le Dr Ndoye, ‘la complexité de la société sénégalaise nous amène à dépasser l'argument de la pauvreté et à essayer d'analyser le phénomène des enfants de la rue dans une approche socio-anthropologique, en mettant en exergue le rôle et la place de l'imaginaire social, des croyances traditionnelles et des représentations sociales dans la vie des Sénégalais’. Imaginaire, croyances et représentations qui favorisent, ce que le sociologue a appelé ‘le business talibé’ ou le marché de l'aumône qui sont des phénomènes spécifiques à la société sénégalaise qui permettent de mieux comprendre le processus de production des enfants de la rue dans cette société.

Le Docteur Amadou Lamine Ndoye a soutenu sa thèse de doctorat, le 11 mars 2010, devant un jury présidé par le Pr Alain Clémence, doyen la Faculté des Sciences sociales et Politiques (Ssp), avec le Pr François-Xavier Merrien, directeur de thèse et comprenant en qualité de membres le Pr Ilario Rossi, le Pr Makita Kasongo (faculté Ssp, Unil), le Pr Gora Mbodj de l’Université Gaston Berger qui n'a pas pu assister physiquement à la soutenance publique pour des raisons de santé, mais a fait parvenir son rapport qui a été lu. Dans le système particulier de l'Université de Lausanne en Suisse, on ne délivre pas de mention, mais le Docteur Amadou Lamine Ndoye pouvait se réjouir d’avoir ‘reçu les félicitations du jury et le grade de Docteur ès sciences sociales’.

El Hadji Gorgui Wade NDOYE (ContinentPremier.Com) .

Cet article nous montre la situation dramatique des enfants de la rue qui n'ont d'autre solution que de mendier sur les parkings d'aéroport, les rues sordides du centre ville et les bistrots du port.

Que pouvons nous faire? Je ne suis pas là pour vous demander de l'argent.

Simplement nous élever par courrier contre le régime autoritaire d'un Président Dictateur et écrire
à l'Ambassade de France au Sénégal ainsi qu'au Ministère des affaires sociales et Familiales au Sénégal. ( Vous pouvez faire état de notre soutien et de notre collaboration dans votre démarche).
Nous vous remercions de votre aide.   Christian  CAZALS (Heures Africaines)

Aucun commentaire: