Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

vendredi 23 septembre 2011

TEXTE TRANSMIS.(Place de la Comédie. Montpellier)




Parfois un glissement... frôlement... une ombre, sensation étrange, frisson en moi,  en promenade sur la lande, ou bien caché dans le salon au murs tendus de soie damassée, rouge écarlate, étendu en solitaire, car celle qui palpe la musculature fatiguée des membres amaigris de mon corps, ce corps dont j'ai fait usage avec excès, est repartie
vers d'autres plaisirs, d'autres sensations étranges qu'elle éprouve au toucher en prodiguant ses caresses, attouchements prolongés, baisers, alors on s'endort, le ciel est lumineux, envie de chanter.
Un chat noir bondit.....mais il n'y a pas de chat.
La course effrénée d'une ombre minuscule le long des murs circulaires du boudoir, et sa disparition soudaine.
                                                                   (à suivre) 

et maintenant c'est une mouche- il me semble-.

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