Je suis la sensation
la pulvérulence charnelle de sa matière
En moi s'écoule l'absinthe de ses yeux
tellement, je vois la digue qu'elle creuse
dans l'aurore.
Rien ne vérifie le vertige
l'avère
Je tremble en dissident de sa beauté
Seul écuissé
Mon corps
- langue muscle-membre -
tourne sa terre
et, dans la nuit remuante,
surpeuplée,
présente aux portes de son entaille
l'éclat, l'entre,
le jaillissement qui va
divisant le réel et l'apesanteur…
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
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2 commentaires:
cher christian , j'espère que tu as passé de bons moments pour ces lectures de tes textes à Paris ..
donne-nous ton nouveau contact mail,
a bientôt!
Ce poème n'est pas de Trakl mais de David Mazhari.
Merci de bien vouloir rétablir cette appartenance, bien qu'elle honore son auteur...
David Mazhari
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