Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 26 septembre 2011

Poème de Geog TRAKL transmis par David MAZHARI. Traduction de Guillevic

Je suis la sensation
la pulvérulence charnelle de sa matière
En moi s'écoule l'absinthe de ses yeux
tellement, je vois la digue qu'elle creuse
dans l'aurore.

Rien ne vérifie le vertige
l'avère
Je tremble en dissident de sa beauté
Seul écuissé
Mon corps
- langue muscle-membre -
tourne sa terre
et, dans la nuit remuante,
surpeuplée,

présente aux portes de son entaille
l'éclat, l'entre,
le jaillissement qui va
divisant le réel et l'apesanteur…

ARBRE KUNDALINI/ Peinture sur Bois




LA KUNDALINI.

C'est la force créatrice à l'intérieur de l'Homme.

L'Homme est ignorant de sa vraie nature divine c'est pourquoi il essaye de se procurer le bonheur dans les objets périssables de cet univers.
L'Homme évolue dans un monde agité.
Rien ne le satisfait vraiment.
L'Homme a besoin de calme et de paix.

La Kundalini est ce serpent lumineux qui passe par les Sept Chakras, les sept centres de l'énergie vitale.

Ce serpent lumineux nous est transmis par la Terre-Mère et s'élève vers notre mental sublimé et illustré ici par cet arbre dans lequel circule l'ÉNERGIE.

SONGE

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dimanche 25 septembre 2011

LA RUE LONGUE. / Saint remy de Provence

AU BOUT DE LA RUE LONGUE ?



UNE PRIÈRE AMÉRICAINE. JIM MORRISON

                                                                           J'ai découvert que mon seul amour était d'un Dimanche bleu. Elle m'a regardé et m'a dit que j'étais le seul au monde.
Maintenant j'ai une fille à moi.
Une fille qui m'attend aux moments tendres.
Une fille à moi,
elle est le monde,
elle est mienne.

Jim Morrison.

GLADIATOR



Une course dans les hautes herbes, les pierres dispersées, les massifs de fleurs, d'étranges rugissements de félins en devenir, des étreintes violentes ponctuées de bruit de griffe, une course de fuite et la lutte sans merci.
La victoire de l'un ou de l'autre.

DOMINATION
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vendredi 23 septembre 2011

LES MOTS S'ENVOLENT

LES MOTS S'ENVOLENT


Le petit chemin de pierre bordé de framboisiers
la chaleur de l'heure
de la sieste,
c'était l'adolescence, le moment de découverte des vibrations intimes du corps,
les instants d'attouchements secrets,
un village proche de la frontière Andorrane
Toulouse au Nord,
La montagne Saint Pierre au Sud,
avec sa grotte
cachette mystérieuse dans laquelle je retrouvai Alexandra,
Le Quié à l'est,
de marbre et vertigineux,
à l'ouest,

LA SERRE

Mont arrondi,
Champignonnière de ce lieu Ariégeois,
et les torrents.

Je me souviens elle était sur le bord du chemin
cachée dans les broussailles.
Me fit un signe de la main
Je vis sa bouche appeler.
Elle est repartie dans un grand éclat de rire.

Les mots se sont envolés.

Des tourterelles blanches vers le sommet de la montagne.










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TEXTE TRANSMIS.(Place de la Comédie. Montpellier)




Parfois un glissement... frôlement... une ombre, sensation étrange, frisson en moi,  en promenade sur la lande, ou bien caché dans le salon au murs tendus de soie damassée, rouge écarlate, étendu en solitaire, car celle qui palpe la musculature fatiguée des membres amaigris de mon corps, ce corps dont j'ai fait usage avec excès, est repartie
vers d'autres plaisirs, d'autres sensations étranges qu'elle éprouve au toucher en prodiguant ses caresses, attouchements prolongés, baisers, alors on s'endort, le ciel est lumineux, envie de chanter.
Un chat noir bondit.....mais il n'y a pas de chat.
La course effrénée d'une ombre minuscule le long des murs circulaires du boudoir, et sa disparition soudaine.
                                                                   (à suivre) 

et maintenant c'est une mouche- il me semble-.

jeudi 22 septembre 2011

Une Prière Américaine. Jim Morrisson

TRANSMIS PAR ANNE TUILLIÈRE. " Les Clefs du Royaume de souffrance" pour Christian CAZALS. Texte de JIM MORISSON

Trembler , la fin,
ÉCoute belle amie: écoute moi :Voici la fin mon bel ami,
Voici la fin,mon seul ami, la fin
de nos plans élaborés, la fin
de tout ce qui a un sens, la fin,
ni salut ni surprise, la fin.

Je ne regarderai plus dans les yeux, jamais.

lundi 19 septembre 2011

EN COURS DE RESTAURATION

En cours de Restauration. Certains éléments du support définitivement abîmés restent en l'état.
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dimanche 18 septembre 2011

COMMUNIQUÉ.

NON JE NE REGARDERAI PAS L'IMMENSE CONNERIE CONSACRÉE A MONSIEUR STRAUSS-KAHN PAR UNE JOURNALISTE EN RECHERCHE DE PUBLICITÉ MALSAINE.

C.C/ Boucherif
ELLE S'OUVRE ET S'ÉPANOUIT 

Épanouie dans ses pulsions matinales 

Les pulsions d'une chair lumineuse, 

D'un moment de frissons en éveil

La rosée baigne sa fraîcheur


En elle la soif appelle le désir.


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ÉTAT ACTUEL DE LA FRESQUE EN VOIE DE RESTAURATION.

ÉTREINDRE.






J'ai posé mon front sur l'arbre
 des larmes se sont écoulées de mes yeux.
Que dois-je te dire - merveilleux moment -
étreindre l'arbre,
sous les doigts la sève en palpitations,
sous les doigts l'écorce - sa rugosité parfumée -
sous les doigts la douceur de tes yeux, et tes lèvres, et l'intime de tes joies
multiples.

Sous mes doigts...

samedi 17 septembre 2011

Journées du Patrimoine. Les Pénitents Blancs. Chapelle à LA GARDE ADHÉMAR

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LE FARDEAU.

LE FARDEAU



Des femmes au visage emplumé

Visage peint

Les yeux chargés de Khôl

Hissent le fardeau et font ployer mes épaules

Chétives

Craquement des os supportant mon crâne

Le cou se vrille

Et jusqu’au sexe un frisson douloureux.


Le campement, en plein désert, est peuplé de femmes


Le visage recouvert d’un tissu de coton fin, blanc ou noir,

La chevelure enveloppée,

Les doigts qui me chargent et parfois glissent sur mon corps,

Éveillant une jouissance repue,

Sont tatoués de henné bleu.

Habiles dans le geste


Un grondement lointain.

Le nuage apparaît, blanc et vaporeux,

Va nous envelopper et peut-être nous ensevelir et dessécher nos lèvres.


Transporter le fardeau près de l’immense fromager.
Les femmes se rassemblent.
S’étendent les coryphées noires
En majesté murmurent sous la lune.
La lune est pleine.
Dans le froid de la nuit chante le grillon.

*




dimanche 11 septembre 2011

RUELLES





Les ruelles parlent.

                           Pavés obliques gras de larmes versées


Disjoints sous la chaleur


L'Ange est là
Et me prend par la main pour cheminer
Vivre quelques moments des saisons.

                            L'Ange une douceur du trait
Un rire frais
L'Ange rencontré
                             Vite vu
                             Trop vite étreint

Vite caressé le long du linge fin


                                                                   DISPARU

L'Ange

Un silence dans la mémoire

Un temps
Dans ce concert étoilé fait de roulements de tambour
De trompettes fulgurantes

et de larmes de violon solo.

Un temps.

Le soupir du triangle frappé en contrepoint.

vendredi 9 septembre 2011

LES ENFANTS DES RUES DE DAKAR

Ce matin, un mail laconique provenant d'une amie cinéaste et réalisatrice de films sur les rues de Dakar, m'apprend que la situation des enfants des rues ne s'améliore pas.
Les enfants disparaissent entre les griffes des  Marabouts qui les emmène loin de chez eux en promettant monts et merveilles aux parents démunis."

Enfants de la rue : Un chercheur sénégalais met à l’index le marché de l’aumône

Le phénomène des enfants de la rue constitue un véritable business au Sénégal. Ses causes n’ont plus rien à voir avec la pauvreté. Elles sont liées à l’émergence du marché de l’aumône. La démonstration en a été faite par le Sénégalais Amadou Lamine Ndoye en soutenant sur le sujet une thèse de doctorat à l’Université de Lausanne, en Suisse.



Enfants de la rue : Un chercheur sénégalais met à l’index le marché de l’aumône
GENEVE - Dans sa thèse de doctorat intitulée : ‘La société sénégalaise et les enfants de la rue : approche socio-anthropologique des dynamiques d'exclusion et de survie. Etude de cas à Dakar’ soutenue à l’Université de Lausanne (Unil-Suisse), le Sénégalais Amadou Lamine Ndoye (37 ans), ancien élève du Lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque et diplômé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, est allé à l’encontre des thèses faisant de la pauvreté le facteur principal du phénomène des enfants de la rue à Dakar.
Ce phénomène qui est d'actualité, préoccupe autant les institutions internationales (Unicef, Bit, Unicef), les hommes politiques, les Ong que les chercheurs. On en parle notamment en Amérique Latine et en Afrique. Les arguments qui sont le plus souvent avancés, considèrent la pauvreté comme l'un des facteurs déterminants dans le processus de production des enfants de la rue. L'intérêt de la thèse du Sénégalais est qu’elle tente de démontrer le caractère réducteur de ces points de vue dans le contexte de la société sénégalaise. En réalité, soutient Amadou Lamine Ndoye, ‘si la pauvreté était l'unique déterminant essentiel du phénomène des enfants de la rue au Sénégal, pourquoi un tel phénomène se caractérise-t-il par sa nature strictement urbaine ?’. Le chercheur renchérit : ‘Pourquoi ne concerne-t-il pas aussi le milieu rural qui est plus touché par le phénomène de la pauvreté ?’.

Pour le Dr Ndoye, ‘la complexité de la société sénégalaise nous amène à dépasser l'argument de la pauvreté et à essayer d'analyser le phénomène des enfants de la rue dans une approche socio-anthropologique, en mettant en exergue le rôle et la place de l'imaginaire social, des croyances traditionnelles et des représentations sociales dans la vie des Sénégalais’. Imaginaire, croyances et représentations qui favorisent, ce que le sociologue a appelé ‘le business talibé’ ou le marché de l'aumône qui sont des phénomènes spécifiques à la société sénégalaise qui permettent de mieux comprendre le processus de production des enfants de la rue dans cette société.

Le Docteur Amadou Lamine Ndoye a soutenu sa thèse de doctorat, le 11 mars 2010, devant un jury présidé par le Pr Alain Clémence, doyen la Faculté des Sciences sociales et Politiques (Ssp), avec le Pr François-Xavier Merrien, directeur de thèse et comprenant en qualité de membres le Pr Ilario Rossi, le Pr Makita Kasongo (faculté Ssp, Unil), le Pr Gora Mbodj de l’Université Gaston Berger qui n'a pas pu assister physiquement à la soutenance publique pour des raisons de santé, mais a fait parvenir son rapport qui a été lu. Dans le système particulier de l'Université de Lausanne en Suisse, on ne délivre pas de mention, mais le Docteur Amadou Lamine Ndoye pouvait se réjouir d’avoir ‘reçu les félicitations du jury et le grade de Docteur ès sciences sociales’.

El Hadji Gorgui Wade NDOYE (ContinentPremier.Com) .

Cet article nous montre la situation dramatique des enfants de la rue qui n'ont d'autre solution que de mendier sur les parkings d'aéroport, les rues sordides du centre ville et les bistrots du port.

Que pouvons nous faire? Je ne suis pas là pour vous demander de l'argent.

Simplement nous élever par courrier contre le régime autoritaire d'un Président Dictateur et écrire
à l'Ambassade de France au Sénégal ainsi qu'au Ministère des affaires sociales et Familiales au Sénégal. ( Vous pouvez faire état de notre soutien et de notre collaboration dans votre démarche).
Nous vous remercions de votre aide.   Christian  CAZALS (Heures Africaines)

jeudi 8 septembre 2011

Festival d'Automne autrement

LES YEUX CLOS 2

Les amoureux fervents et les savants austères 
Aiment également dans leur mûre saison, 
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, 
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. 

BAUDELAIRE
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LES YEUX CLOS 1

"Ils prennent en songeant les nobles attitudes.
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;"

                                             BAUDELAIRE

mercredi 7 septembre 2011

LES VIEUX DU VILLAGE


Les vieux du village disaient

                                               « … il n’y a pas de fond, si on plonge le pied une grande force tire vers le bas… »
Alors j’ai fait l’expérience
Et je suis entré dans un monde lumineux, aquatique,
Des branchies se sont fixées sur mes oreilles

ELLES CHANTAIENT
LES FÉES

Elles m’ont emporté encore plus loin que le fond.

Des pulsations tout le long de mon corps
Des plaques argentées
Et le chant…

Un ballet sonore de bulles s’échappant de ma bouche

LA REINE DANS TOUTE SA NUDITÉ

Laissa glisser son corps.
Une lente aspiration et je m’enfonçai dans le puits
Encore plus loin,
Toujours plus loin.
Les nymphes m’emportèrent et me déposèrent sur une plage.

Une grande luminosité, des étoiles même le jour,
Un immense soleil me tendait les bras.





dimanche 4 septembre 2011

BAGHAVAD GITA




JE SUIS LE TEMPS QUI EN AVANÇANT DÉTRUIT LE MONDE

Hommage à F. PESSOA


Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien
Je ne puis vouloir être rien
Ceci dit je porte en moi tous les rêves du monde.
Fernando Pessoa
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samedi 3 septembre 2011

IMMACULÉE. Costume Catia CAZALS / Modèle Zoé de las CASAS 1980


Immaculée


C'est une histoire de Loup.

De louve masquée parcourant la garrigue

A la nuit tombée.

Le chant des elfes résonnent dans les genêts.

vendredi 2 septembre 2011

LES MOTS

by *boucherif

LES MOTS

Forgés sur un feu de braises parfumées

                                                           PENSÉES

Caresses de l'élocution

Chants d'oiseaux et musiques étranges.

Crachés par la bouche d'ombre

Gutturalisé

"Le souffle est rauque", parcourt les collines, se brise au fond du gouffre,

des larmes en cascade...

Pas imprimés sur le sable noir du volcan

UN REGARD DANS L'ÉTERNITÉ

sur la plage le soleil  chauffe les mots la lune les embrase.

Une flamme éblouissante.

Le fer chauffé à blanc
:iconboucherif:






IL Y AVAIT DE NOMBREUSES ETOILES

La nuit m'enveloppe. 
Et le désert. 
Le silence. 
Le tambour voilé. 
L'immense carapace du ciel. 
LES ÉTOILES ET LEURS QUEUES LUMINEUSES. 
Mes doigts épousent la forme douce de ton sein dressé dans la nuit. 
Je perçois la luminosité des astres dans ton regard.
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jeudi 1 septembre 2011

Plage des Pêcheurs . Mirflet Sahara Occidental

Les barques bleues


Elles s'endorment sur la plage paresseusement étendues.



Dix heures du matin, retour de la haute mer, le fond de la barque est recouvert d'un filet parfois déchiré par le poids excessif d'une pêche miraculeuse. Les sardines sont encore vivaces. On les voit sauter ainsi que les bonites et parfois de longs poissons argentés.
Les pêcheurs sautent sur la plage et tirent la barque sur le sable. Les femmes déchargent la cargaison frétillante et commencent à nettoyer les prises engluées de sable et de coquillages parasites. On prépare le feu de fagots sur lequel les sardines vont griller en dégageant une odeur qui pénètre les narines et envahit le cerveau.
Le repas terminé une douce torpeur s'empare des corps. Les hommes s'étendent sur le sable et le visage recouvert d'un fin tissu de soie s'endorment et repose leur corps épuisé par la navigation nocturne.

©boucherif