Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 31 mai 2010

Objet de Méditation

Commentaire de Jacqueline Waechter à la reception de ce texte: "C'est en plein tintamarre qu'il faut prêter l'oreille au chuchotement imperceptible de Dieu."
V Jankélévitch
Traverses


La musique, toute semblable à la vie, est une construction mélodieuse, une durée enchantée, une très éphémère aventure, une brève rencontre qui s'isole entre commencement et fin dans l'immensité du non-être.
On peut distinguer à cet égard un silence antécédent et un silence conséquent qui sont l'un à l'autre comme l'alpha et l'oméga. 
Le silence-avant et le silence-après, ils ne sont pas plus symétriques entre eux que le commencement et la fin, la naissance et la mort ne sont symétriques dans un temps irréversible.

                                                                               Vladimir Jankélévitch

                                                                                             ( La musique et l'Ineffable 1961)


2 commentaires:

http://jacquelinewaechter.blogspot.com/ a dit…

«C'est en plein tintamarre qu'il faut prêter l'oreille au chuchotement imperceptible de Dieu.»

Vladimir Jankélévitch

- Quelque part dans l'inachevé

frédéric a dit…

"Ce dont l'homme moderne a le plus besoin c'est d'un espace de silence pour pouvoir écouter le silence de l'espace . Il n'a pas à aller le chercher loin , il est déjà  là , présent , au fond de son propre cœur ." Jacques Vigne

chaleureusement

frédéric