Les sentiers de pierres broyées
Vestiges des cataclysmes
Eruptions millénaires
Cloisonnés de murets de pierres sèches.
La marche circulaire
Les plongées dans l’eau turquoise
A la nuit tombée les étreintes au sommet de la falaise.
Les mains prennent le chemin doux et musical
Des creux, des sphères, des replis soyeux,
Des ouvertures
Et des chœurs angéliques.
Jusqu’au cœur des narines frémissantes
Les effluves de musc et d’ambre,
De chèvrefeuille sur la blancheur immaculée
D’un ventre,
La caresse d’une flute dans l’oreille attentive aux gémissements.
Des larmes.
La route des chevriers passe en lacets au plus haut de l’île, plonge dans les ravins envahis de
broussaille.
La route des chevriers
Sans limites.
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