Déjà plusieurs mois que Jan Petrus, après une nuit Parisienne mouvementée dans les hauts Lieux Germanopratins et Montparnos du Dôme, du Flore, Blue Note et autres boîtes de jazz, nous a quitté pour l'aventure africaine sur la piste de Rimbaud, grand marchand d'armes et immense poète devant l'éternel, peut-être aussi pourvoyeur contre monnaie sonnante et trébuchante de coke, H, et autres produits favorisant le paradis artificiel de la"gentry" parisienne.
Et le revoilà. Dégingandé, amaigri, presque noir, des cheveux auburn tirant sur le rouge de henné, retombant en boucles sur les épaules, un sac de toile kaki en bandoulière.
"- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près."
C'est la Première Soirée... de Rimbaud et aussi de Jan Petrus dans la ville Yéménite d'Aden où Rimbaud passa des soirées d'amour et de marchandage... Et de poésie.
"Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins."
Il débarque du Marseille - Paris à la Gare de Lyon.
Par économie, il est fauché et le chèque de l'éditeur va arriver à petits pas, l'atterrissage s'est fait à Marseille
et puis il aime bien cette gare... Le Train Bleu souvenir des années folles... un p'tit repas tout simple le replonge dans la vie parisienne. Un coup de rouge... autre chose que le thé des peuples du désert...
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