Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 26 avril 2011

 

L' ÉTREINTE

by ~boucherif


Il faut que la mort m'étreigne
Et chante la douleur.
Il faut qu'elle parcoure les champs d'avoine,
passe sa main calleuse dans la blondeur de ta chevelure.
Il faut que la mort se perde dans le brun profond d'un visage d'enfant,
se perde à nouveau dans la chevelure
brune, soyeuse et bouclée, luisante au soleil africain
se perde dans les replis de ton sexe méridional,
ouvert à l'heure vespérale,
- appel d'un désir inassouvi -
il faut qu'à l'heure du soleil endormi et de la lune montante,
nous soyons un couple de feu et de chants rauques
enchantant le défilé entre les roches du désert.
Thanatos m'emportera.


©christiancazals

1 commentaire:

Dalila De Melo a dit…

Thanatos nous tient pieds et mains liés. Doit-on plus aimé Eros dans ce cas ?