Demi échouée sur la berge.
L'étrave creuse un sillon noirâtre dans la vase.
Silencieux le cours de la rivière.
Sombre la ramée et le souffle du vent du Nord agite le feuillage
Argenté
ruisselant d'une rosée odorante.
Au petit matin, il se tient prêt à repousser l'esquif dans le courant du fleuve, geste éternel, chaque jour accompli.
Le visage est sombre.
Taillé à la serpe.
Souche rabougrie née de l'accouplement d'un corps puissant et d'une pensée immatérielle.
Le passeur. Geste lent et solennel accompagne les défunts.
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
1 commentaire:
traverser les ondes
flotter sur les remous de la vie
Le passeur éternel et sans âge ,
puisse-t-il accoster aux rives lumineuses..
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