Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mercredi 20 mai 2009

Les fleurs et les senteurs au détour d'un chemin dans les bois et à proximité des torrents, dans l'intimité des draps, dans le secret des corps.

entre deux pierres sèches, blotties, enchâssées en racine éternelle,
odorantes
la fleur, d'un pétale vêt la femme dénudée,
le corps, éperdu, bouleversé en ivresse solaire.
Étranges bijoux façonnées et ciselées,
fleurs odoriférantes,
senteurs aux creux des chemins,
des lieux secrets du corps
des sables du désert
matin froid des nuits tropicales.
Un vieux tilleul parfume le jardin.
L'herbe fraîchement coupée m'abreuve et calme le doute qui m'étreint.
Éveil de la nature.
Nous marchons vers les sommets, ricanement des marmottes.
Les éboulis de pierres volcaniques palpitent en énergie.
Des senteurs de soufre et de magma en repos.

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