Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 16 novembre 2009

La Termitière/ Songe de Jan Petrus

La Termitière Dressée Percée Abri silencieux, épigée, système clos hublots, Jan Petrus aime le refuge et le silence des lieux secrets de prière, de calme dans le coeur. Il aime jeter un regard,passer une partie de son visage, et revenir vite se protéger, étendre ses membres raides. Enfant il se souvient, Des nuits troublantes du chant de la hulotte et de son refuge dans la chambre quadrangulaire. C'est un nain dans l'immensité du lieux. A croupetons il fouille la nuit silencieuse de ce qui est immense, démesuré, des angles lointains. Seul dans l'effroi de toucher le sol rugueux Le songe de Jan Petrus l'étouffe quand la nuit est trop chaude.

1 commentaire:

croukougnouche a dit…

les mains ,les pieds ,
surtout, ne pas se montrer,
rocher opaque.