Salut et fraternité à tous,
André Benedetto nous a quitté lundi 13 juillet 2009, en pleine programmation du Théâtre des Carmes, en plein Festival d'Avignon: il est mort quasiment en sortant de scène , chez lui, à Tavel, où il avait voulu emporter le costume avec lequel il jouait, car, avait-il dit non sans humour, il pouvait en avoir besoin pour aller faire ailleurs une autre sorte de théâtre. Ce costume qui en fait recouvrit le cercueil où il reposa pendant l'hommage qui lui fut rendu en son théâtre ce vendredi 17 juillet.
Le chemin d'André est toujours passé par une résistance très forte contre l'injustice et le profit. Mais son principal titre de noblesse, c'est que tout ce qu'Avignon et l'Occitanie avait d'énergies humaines et fraternels modestes, André avait su les rassembler et leur donner une chance, leur donner une voix , même aux plus infimes d'entre eux.
Pour nous qui pleurons ce grand frère, il est un autre motif de chagrin: André Benedetto a été un des rares hommes publics de la région à s'avouer ouvertement solidaire des Palestiniens, sans excuse, couverture ni faux semblants, aux antipodes des positions coloniales européennes et du fanatisme occidental habituels : humaniste, sensée, toujours animé par une émotion distanciée, il n'a pas craint de prendre le parti des opprimés pour revendiquer la justice et la paix au Moyen-Orient.
Fasse qu'un jour une paix équitable et durable advienne sur cette terre martyrisée de Palestine; et ce jour là, en leur témoignant notre reconnaissance, nous célébrerons comme il se doit les justes comme lui qui ont contribué à cet avènement .
Pour le Comité Palestine-Vaucluse
JoCarret
PS. Vous pouvez envoyer par la poste, vos lettres de condoléances à Théâtre des Carmes, place des Carmes, 84 000, Avignon.
C'est avec beaucoup de tristesse que je me joins à l'équipe de Jo Carret et aux comédiens du Théâtre des Carmes.
André Bénédetto acceuillait toujours avec beaucoup de sympathie les comédiens, poètes, auteurs, sans oublier le public pour lequel il se donnait sans compter.
Merci à Jo Carret pour son intervention.
Christian CAZALS
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