Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 10 août 2009

En route pour le Paradisiaque Queen

Une antilope bondissante dans le faisceau de l'unique phare jaunâtre de la " Pigeot", et toujours les Bimbos sur les bas- cotés de la piste. De plus en plus nombreuses et sexy, ça sent la ville de tous les enfers. Le Queen est maintenant très proche et dans les faubourgs de Sun City, l'empire des lapidaires marrons et de tous les trafics.
Gianfranco nage dans le bonheur. Bientôt femmes à contempler et fric de toutes les couleurs.
Ses yeux sont largement ouverts sur le paysage aspergé de lune, les collines se douchent de blancheur, des bicoques éparpillées dans les vallons, les fenêtres laissent voir des personnages étranges.
La route, le jeu, l'argent facile et le stupre, la nuit incertaine piquetée de lumières dans un nuage de latérite poudreuse.
La route est encombrée, des petites lampes lumineuses jalonnent le parcours jusqu'au " Queen ",
boîte à danse électro façon " Budha Bar ", royaume d'un peuple trans', coloré, regard de feu, démarche féline, gestuelle caressante.
Ben arrive en trombe, freine sec et s'immobilise devant un immense videur proche des Cent cinquante Kilgrammes qui ouvre ses bras avec un grand sourire : As-salâm'aleikoum'.
Musique étrange, corps ravagés par la danse, nudités en extase sous les sunlight, on s'active pour extraire les deux dernières caisses qui disparaissent, quelques billets verts dans la poche du veston du malabar au crâne rasé, une bise sur le front et au galop, les Cascades ne sont plus très loin. Il est trois heures A.M. Enfin!!

Aucun commentaire: