Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

samedi 1 août 2009

Beautiful Bimbos 1

Beautiful Bimbos 1 Pour l’heure ça roule. La piste est un long ruban rouge indemne de nids de poule, de cassis et autre piège à surprises broyant le bas du dos et les roubignoles coincées du superbe étalon et de son chauffeur qui parle avec conviction de sa rencontre en prison avec Nelson Mandela. Evident ça roule !!! Sur les côtés, la savane et la faune hurlante et bondissante. Nous sommes au cœur de la réserve. Le moteur de l’antique véhicule vrombit et fume et crache. Gianfranco chante le grand air de la Tosca « E lucevan le stelle » en hommage à son ami Pavarotti dont il a un peu la voix et le charisme. Il essuie une larme. G pleure pour son copain, grand buveur et noceur impénitent devant l’éternel. C’est cool !! Pas pour longtemps. Une sirène des enfers hurle et un superbe motard de la police africaine se place au niveau du chauffeur et leur indique le bord de la piste. Magnifique black, musclé, poussiéreux et rouge de feu, ray ban bling bling lui cachant le regard. Son acolyte arrive par l’arrière et se poste prés du coffre. Dans la tête du baroudeur les pensées vont bon train. Le mampower et la neige ?? Certainement le plus grave. Alors, en matamore il présente son passeport diplomatique un peu trafiqué et….ça marche. Un gobelet d’alcool, une bouteille de mampower à chacun dans les fontes de leur monture et départ en démarrage frime dans un superbe dérapage. Enfin un peu de calme et le rire d’un singe. Gianfranco et Ben tombent dans les bras l’un de l’autre. On the road again… Vers « L’auberge des Bimbos ». Toujours une adresse de Paula. Ce sont deux jeunes africaines adeptes des délices de Lesbos. Et l’heure avance ! Et le baroudeur s’inquiète ! Et Ben rigole !!! On fera le compte des colis restants tout en roulant. Il y a eu pillage sur la route. Démarrage en douceur, sur la pointe des pieds, et ne parlons pas de la neige.
( samedi 1° Août 2009. 22h28)

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