Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 25 août 2009

Univers poétique. Christian Cazals

La Forteresse.
L'ombre développe une langue de sable,
de terre remuée,
de cris et de gestes,
de chevelures arrachées,
de sang répandu.
L'ombre sur le glacis
S'étend aux pieds de la forteresse rouge,
des briques disjointes
façonnent le donjon,
les murailles,
les tours de gué.
L'ombre s'étend sur une terre sèche,
l'herbe rase jaunit et les ronces s'épanouissent.
L'ombre s'étend, un guerrier, les membres calcinés se consume.
Son corps exhale l'odeur âcre de la peur et du crime.
Nous n'entendons plus le chant de l'oiseau,
Perruche colorée,
Bariolée de sang.
copyright "voyage en inde"/ Le fort Rouge. christian cazals

Aucun commentaire: