photo Catia Ramalho
Il se souvient
le parc, les arbres dégoulinant, le chat tapis dans un fourré épais de boules rouges,
sa démarche.
Le désir, en lui, le battement de coeur en arrivant à sa hauteur,
lui parler.
Il la dépasse. Ne tourne pas la tête.
Mais s'ATTACHER
Un lien, une passerelle jetée entre les deux,
de bois imputrescible
indestructible.
Le bistrot, les vienoiseries qu'il dédaigne, cette musique qui le trouble, ça se bouscule dans sa tête maintenant
pendant sa balade solitaire sur le pavé parisien.
Il marche en somnambule.
C'est l'île St Louis.
Descend sur les quais de son enfance
Mouille et salit son imper en se posant, les jambes pendantes.
Son regard se trouble.
Une Seine grise, un flot rapide,
des remous,
les branchages au fil de l'eau.
Elle est un peu haute, il pense.
Une péniche chargée de sable remonte le cours du fleuve...
4 commentaires:
merci du lien ainsi j'ai pu vous trouvez
oui, vous avez raison
ce sont des lectures en art du fragments
très beau nom quand on voit l'origine
à bientôt de se lire réciproquement
bel fin d'été
Je suis si fière de voir mes photos accompagner tes mots.
Frankie Pain:Enfin trouvé le Blog!!
Je plaisante. Votre comment me fait chaud au coeur mais je comprends qu'il soit diificile d'en faire la lecture chez certaines personnes.
Merci et amitiés poétiques. Christian
Catia: Tes photos sont souvent à l'origine de mes pensées et de mes écrits. Normal de les retrouver dans mes textes.
Bises C.
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