L'enfant noir s'installa sur la roche recouverte de lichen sec, un rayon de lune inondait sa chevelure, son visage souriait et très loin, répercuté par l'immensité du désert et les falaises de roches pourpres, le rire du chacal.
Le froid de la nuit saisissait les corps des caravaniers,
étendus, pétrifiés,
pour l'éternité en repos,
Le froid de la nuit saisissait les corps des caravaniers,
un chien reniflait la mort et léchait le visage glacé des gisants.
Une pluie d'étoiles sur la caravane étendue.
Il y a une femme, les jambes noueuses et les hanches en balancement continue, celle qui marche à la tête du convoi et montre la direction à suivre,
celle qui dans la nuit, se cachant du prophète assouvit les désirs, calme les douleurs, et endort le mâle épuisé,
Il y a une femme. A la nuit tombé elle va vers le puits, fait ses ablutions, et revient avec un seau qu'elle verse sur le corps de l'enfant.
Un vieillard chante, la lune monte au plus haut, les étoiles scintillent et le ciel respire.
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