Un dernier refuge Cathare dans la montagne ariégeoise
L'écho répercuté de l'orage
pluie fine sur la mousse et la roche glissante,
gris du ciel.
Visage de l'enfant troublé de larmes, fuyant la colère du père, il cherche protection dans le secret de la grotte,
cocon sombre et fortifié, habitat des divinités chthoniennes,
grotte en pénétration profonde sous le flanc de la montagne.
Secret bouleversement volcanique des premiers jours de l'humanité.
Les murs élevés dégoulinent, un immense lac translucide, le chant d'une cascade.
L'enfant et sa petite lampe.
Accroupi il contemple la muraille, les lignes tracées en courbes, formes brisées, ses grands yeux contemplent les
scènes de chasse, les corps qui s'étreignent, stalactites, stalagmites, le silence l'emporte, il ferme les yeux, épuisé il s'endort.
Beaucoup plus tard, dans la soirée pluvieuse, il ira sur les chemins muletiers, emporté par le rêve il s'isolera et se laissera nourrir d'images merveilleuses, de chants éloignés.
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire