" C'est l'épaisseur humaine de ce récit éminemment subjectif - écrit par un écorché vif à cheval entre deux mondes, celui des bourreaux, qu'il dénonce mais auquel il appartient, et celui des victimes, dont il partage la souffrance - qui donne son intensité au roman. Les différents enfers traversés par le narrateur, et qui se disputent sa conscience tourmentée, sont tour à tour celui de la colonisation et de la guerre, celui du monde terrible de l'hôpital psychiatrique, celui d'une société injuste et absurde, qui n'a pas su tenir les promesses de la révolution. Mais, dans ce livre, l'enfer, ce n'est pas seulement les autres; il est aussi, il est surtout le fait de cette attaque insidieuse qui s'empare soudain et impitoyablement des êtres les plus fragiles."
Michelle Giudicelli ( Traduit du portugais et préfacé par M. Giudicelli. )
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire