Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

samedi 30 octobre 2010

De profundis. Extrait de Georg Trakl

Il y a une éteule ou tombe une pluie noire.
Il y a un arbre qui se dresse solitaire,
Un vent qui siffle et tourne autour des huttes vides-
Tristesse de ce soir!
 *
Au -delà du hameau
La calme orpheline glane encore de maigres épis.
Ses grands yeux couleur d'or boivent le crépuscule;
De tout son être elle attend le divin Fiancé.
 *
Quand ils revinrent,
Les bergers trouvèrent son doux corps
Pourri dans le fourré d'épines.

Aucun commentaire: