Jacqueline Waechter a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "L'absurde et le suicide. A Camus" : «Peut-on considérer le désespoir comme condition normale de la vie sans aller jusqu'à sa conséquence, jusqu'au suicide ?» Alberto Moravia Avec Elégance Jacques Brel Se sentir quelque peu romain Mais au temps de la décadence Gratter sa mémoire à deux mains Ne plus parler qu'à son silence Et Ne plus vouloir se faire aimer Pour cause de trop peu d'importance Etre désespéré Mais avec élégance Sentir la pente plus glissante Qu'au temps où le corps étais mince Lire dans les yeus de ravissantes Que cinquante ans c'est la province Et Brûler sa jeunesse mourante Mais faire celui qui s'en dispense Etre désespéré Mais avec élégance Sortir pour traverser des bars Où l'on est chaque fois le plus vieux Y éclabousser de pourboires Quelques barmans silencieux Et Grignoter des banalités Avec des vieilles en puissance Etre désespéré Mais avec élégance Savoir qu'on a toujours eu peur Savoir son poids de lâcheté Pouvoir se passer de bonheur Savoir ne plus se pardonner Et N'avoir plus grand chose á rêver Mais écouter son coeur qui danse Etre désespéré Mais avec espérance. Envoyé par Jacqueline Waechter à MISCELLANEES le 14 octobre 2010 10:43
|
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
jeudi 14 octobre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire