Tu sais
jongler le mot et briser la phrase comme l'enfant coléreuse la poupée de porcelaine aimer la nuit quand la lune est pleine et masquée de brouillard rosissant laisser le regard percer l'intimité du corps étendu la main chercher ce qui ravit le coeur au moment ultime de la jouissance échevelée je sais tes yeux fermés de bonheur ressenti au plus profond le chant de ta gorge à peine audible dans l'écartèlement de la nuit et le pépiement des oiseaux perchés sur la corniche du toit la première pluie averse douce frappant le guéridon de métal sur la terrasse isolée les matins blanchâtres sont parfois tristes il y a des nuages noirs au dessus des forêts des chiens aboient je perds ma vie dans ta chevelure et la douceur de ta nuque.
C.C
C.C
1 commentaire:
Cherchant la fin, trouver un début, puis un deuxième, revenir sur les mots, repartir et s'arrêter, les relire, les redire, éclairer les sens cachés, voir les invisibles, en dedans, en dehors, à travers et à retors, dans tous les sens imaginables, j'aime ses textes sans ponctuation apparente, sans risque de chute dans l’excès d'un des mots. Où chaque mot a ses places.
Enregistrer un commentaire