Il y a dans une cour des petites filles avec des vêtements d'une déchirante pauvreté!Il y a des chambres pleines d'accords et de sonates.
Il y a des ombres qui s'enlacent devant un miroir aveuglé.
A la fenêtre de l'hôpital se réchauffent des convalescents.
Remontant le canal un vapeur blanc apporte des épidémies sanglantes.
La soeur étrangère apparaît à nouveau dans les mauvais rêves de quelqu'un.
Au repos dans le bois de noisetiers, elle joue avec ses étoiles.
L'étudiant, peut-être un double, la regarde longtemps de la fenêtre.
Derrière lui se tient son frère mort ou bien il descend le vieil escalier tournant.
Dans l'obscur de bruns châtaigners pâlit la forme du jeune novice.
Le jardin est dans le soir. Dans le cloître volettent les chauves-souris.
Les enfants du gardien arrêtent de jouer et cherchent l'or du ciel.
Derniers accords d'un quatuor. La petite aveugle court tremblante dans l'allée.
Et plus tard son ombre tâte les murs froids entourés de contes et de légendes sacrées.
Blog concernant notre vie littéraire, poétique, cinématographique. Tout ce qui touche à l'art, à l'expression artistique sous toutes ses formes. Tous les moyens d'expression sont reconnus dans ce blog. EXCLURE FORMELLEMENT LA VULGARITÉ ET LA GROSSIÈRETÉ.
Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.
... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.
Désert. Le Clézio.
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