Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

mardi 7 septembre 2010

La nuit... nous flânons dans Paris.

Sur les trottoirs,
notre marche de concert

asphalte luisant,
désertés
le silence d'un


Paris des ténèbres
des lieux secrets,
des jardins des buttes et des bois,
une ville de pierre, de béton, de marbre,
de chants,
d'orgue,
de musique d' afrique
et de tablas des Indes,

la ville des bistrots
et des immenses "cimetières sous la lune".
Ponts
et brûlots sous les arches.
Nos coeurs à l'unisson, respiration précipitée contre l'arbre,
nos corps, nos bouches, joints.
Et puis le fleuve
caresse lente de la ville écartelée.

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