Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

lundi 27 septembre 2010

Le sommeil dure longtemps dans ton coeur qui s'effrite et qui mord mon coeur qui saigne par les veines du front

J'ai des larmes bleues
Et toi elles sont rouges
Tu as une épine dans l'oeil
Et moi un épieu
Tu as les bras chargés de soupirs.

Des petits pas 
Pour ne pas faire tomber ta corbeille de fleurs

Tes cheveux sont très longs
Recouvrant tes épaules.

Tu longes les murs sales
Marches sur chacune des dalles de la route
Tu appelles un oiseau caché sur une branche
Il ne te réponds pas.

Un cheval est passé avec des ailes et une longue queue de crin.

Son sabot dans une flaque
La robe est souillée
Elle était blanche.

Il y a de grosses taches de boue.
Sèches
Noires.









                                                                                                                                 Le viol.

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