Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit.


... en tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par un voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche.


Désert. Le Clézio.

dimanche 3 octobre 2010

CHRISTIAN BOBIN

Aujourd'hui le réel m'est entré dans la bouche, et le silence avec. Je n'ai pas touché à la parole. Mozart m'a donné la becqée et la pluie a essuyé mes lèvres.

Christian  BOBIN

1 commentaire:

croukougnouche a dit…

"Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s'aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s'aperçoit jamais de rien. Personne, c'est les grands, les tout raides, les adultes, les gendarmes et même les voleurs, tous ceux qui travaillent et même ceux qui ne travaillent pas, ça fait du monde, personne, ça fait beaucoup de gens, personne. Donc, personne ne s'aperçut de rien , à part les enfants . Franklin était un enfant . Les enfants sont des gens qui ne ressemblent à personne."

Christian Bobin / Saraï Delfendahl

" LE JOUR OU FRANKLIN MANGEA LE SOLEIL"